Encore une fois, le problème d’électrification se pose dans de nombreuses communes du versant sud. Cette fois-ci, c’est le maire en personne qui évoque ce problème auquel il ne peut pas répondre, quand on sait que ce volet ne fait pas partie de ses prérogatives. «Tous les programmes accordés pour notre commune dans ce programme quinquennal ne sont pas lancés. C’est vraiment un grand problème auquel nous sommes confrontés lorsque nous sommes sollicités par nos concitoyens. Nous ne savons pas comment les convaincre», nous explique le P/APC. Et de poursuivre: «si dans presque tous les villages, il y a des foyers non électrifiés suite à la réalisation de logements dans le cadre de l’habitat rural, le problème se pose avec acuité à Ath Amar Moh, à Ihamouthène et à Ain Zaouïa-sud, du côté du hameau dit les Terkmani». Pour le moment, seul le village Boukhadar, à la limite avec la commune de Draâ El-Mizan, qui a bénéficié d’une opération d’extension suite à la pression exercée par ses citoyens lorsqu’ils ont fermé l’accès au Centre d’enfouissement technique d’ordures ménagères de Draâ Sachem. Les élus locaux attendent que les services de la DMI leur débloquent ces opérations retenues pour leur municipalité afin de pouvoir soulager leurs concitoyens qui vivent encore dans les ténèbres. «Il a fallu acheter plus de quatre cents mètres de câble et ce n’est qu’une solution provisoire, car le voisin qui m’a donné cette chance subit des chutes de tension en été et en hiver, quand tous les appareils électroménagers sont en marche. Personne parmi tous ceux qui n’ont pas cette commodité a les moyens de payer trois poteaux électriques. C’est trop cher pour nous. Nous appelons les autorités locales à nous trouver une solution», nous confie un habitant d’Ihamouthène. Effectivement, le problème devient sérieux avec toutes ces nouvelles constructions réalisées ici et là en dehors du groupement de maisons. Bien que des efforts soient fournis par la Sonelgaz pour régler les problèmes de coupures électriques, cette nouvelle donne exige des enveloppes supplémentaires qui restent difficiles à débloquer, en raison de la forte sollicitation de la totalité des communes de la wilaya.
A. O.
