Décidément, les journées passent et s’assombrissent de plus en plus pour les coéquipiers de Nassim Boukemacha qui ont concédé avant-hier soir, une énième contre-performance sur leurs terres (1-1), face au nouveau promu mais néanmoins dernier du classement, le CRB Aïn Fakroun.
Pire encore, les hommes du coach Kamel Djabour ont même failli laisser des plumes devant la grande volonté des Tortues à rentrer à la maison avec le gain de cette confrontation. En témoigne la déclaration de fin de match du driver de l’équipe adverse, Saïd Hamouche. Ce dernier, tout en se félicitant de ce point du nul engrangé à l’extérieur, nous a confié que son team méritait même de gagner, au vu de la physionomie des débats tout au long de la partie. Il est vrai que n’était-ce la belle forme du jeune portier béjaoui, Sofiane Kacem, meilleur homme sur le terrain, côté local, les visiteurs auraient pu l’emporter. En effet, ces derniers cherchaient visiblement à enfoncer leurs vis-vis, mais butèrent à chaque fois sur ce jeune et fougueux keeper. Ce dernier était même parvenu à arrêter un pénalty accordé par le directeur de jeu à l’équipe adverse juste au début de la seconde période de jeu 50’. Flairant aussi le bon coup devant l’incapacité des locaux à inquiéter leur portier Barki, les camarades de l’excellent Saibi, reprennent alors la direction des opérations pour porter une nouvelle fois le danger dans le camp adverse. Et ce ne fut que justice lorsqu’ils parvinrent à ouvrir la marque par le même Saibi qui élimina le gardien Kacem avant de mettre tranquillement le cuir au fond des filets (66’). Se sentant encore une fois touchés dans leur amour-propre, les Béjaouis qui évoluèrent avec la peur au ventre, en multipliant notamment les passes à l’emporte-pièces à l’approche des bois adverses, parvinrent tout de même à obtenir un pénalty que transformera avec brio le Malien Bangoura pour rétablir l’équilibre pour son équipe (76’). Revigorés par cette égalisation, les Béjaouis rateront même le but du KO par Tatem, dont la balle effleura la barre transversale du gardien adverse (80’). Il était dit enfin que les Vert et Rouge de Yemma Gouraya, qui tablaient tant sur cette empoignade face à un autre mal-classé pour resurgir, ont fini par se rendre à l’évidence que le bout du tunnel n’est pas pour bientôt au vu de leur pâle copie présentée sur le terrain face à une autre équipe du bas du tableau. En attendant une hypothétique issue à cette crise de résultats de onze matches sans victoire, le cauchemar des jeunes loups béjaouis continue au grand désespoir de leurs fans qui semblent de plus en plus blasés par ce qui arrive à leur équipe fétiche.
B. Ouari