La région sud de la wilaya de Bouira, qui n’a pas entièrement bénéficié du développement que connaît la wilaya depuis plus de six ans, est au cœur des préoccupations des autorités locales. Ainsi et dans le but d’y remédier, les pouvoirs publics, à leur tête, le Premier magistrat de la wilaya, M. Nacer Maaskri, ne cesse de multiplier les visites d’inspections au niveau des différentes communes de cette région, avec un seul mot d’ordre à la clé «impulser une nouvelle dynamique à cette région longtemps marginalisée». Après avoir inspecté les projets en latences au niveau des municipalités de Taguedit, El Hachimia, Maamora et autres, le wali de Bouira a fait escale, avant-hier, dans la commune de Sour El-Ghozlane, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya. Lors de sa visite, le chef de l’exécutif a procédé à l’inspection de bon nombre de projets liés au développement. Le premier point inspecté par le wali était l’hôpital psychiatrique (EHS), d’une capacité de 80 lits. Cette structure hospitalière, faut-il le rappeler, devait être réceptionnée à la fin de l’année écoulée, mais force est de constater que les travaux sont toujours en cours. D’ailleurs, dans ces mêmes colonnes, il a été fait état des piétinements qu’a connu cet EHS. Pour rappel, cet hôpital, qui rentre dans le cadre du programme des Hauts Plateaux, a été inscrit en 2006 et les travaux ont démarré au mois d’août 2009. Avant-hier donc, le Premier responsable de la wilaya a montré une certaine « sévérité », à l’égard de l’entreprise chargée de la réalisation de cette structure. « Le moins que l’on puisse dire et que vous avez pris tout votre temps… C’est inacceptable ! », s’est-il indigné. Mais vu les explications données par le chef de projet, le wali est revenu à de meilleurs sentiments en soulignant, toutefois, que : «Ce projet doit être livré avant la fin de l’année et d’ici-là j’y veillerai personnellement». À noter, que cet hôpital psychiatrique présentera un aménagement des plus modernes, selon le chef de projet. Dans la foulée, la délégation officielle s’est dirigée vers un autre projet, celui de la réalisation d’un laboratoire de contrôle et de qualité. Ce centre qui coûtera près de 80 millions de dinars, devra à terme, c’est-à-dire d’ici fin 2014, garantir les analyses développées par les laboratoires touchant plusieurs domaines, notamment les produits agro-alimentaires, cosmétiques et d’hygiène corporelle, produits d’entretien domestiques,… etc. Par la suite, c’est le projet d’extension de l’EPH de Sour El-Ghozlane qui a été inspecté. Cette extension aura pour but, selon le chargé de projet, d’accueillir plus de 120 lits en plus des 60 déjà existant et aussi, une Unité médico-chirurgicales (UMC), le tout pour un total de plus de 160 millions de dinars. Ce projet était également en souffrance, ce qui a fait réagir bon nombre d’élus locaux lors des diverses sessions de l’APW. Face à cette attente, M. Maaskri s’était alors engagé à y remédier. Désormais, c’est quasiment chose faite car ce projet qui devrait être achevé d’ici le mois de janvier prochain, est à sa phase finale, selon les propos du maître d’œuvre.
Ramdane B.