Reprise du dialogue entre les travailleurs du secteur de la solidarité et leur tutelle

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Le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme vient de renouer le dialogue avec l’union nationale des personnels du secteur de la solidarité nationale, et ce, après un an de rupture. Tant revendiqué et attendu par les travailleurs du secteur de la solidarité nationale, la tutelle ouvre finalement les portes du dialogue au partenaire social. «La première rencontre de concertation avec la tutelle s’est tenue, la semaine passée, dont le débat de ce premier rendez-vous a porté essentiellement sur les dossiers soulevés et qui ne sont pas pris en charge par la tutelle, jusqu’à l’heure actuelle», nous a signifié le président de l’union en question, M. Mohamed Tayeb Bouriban. Cette première rencontre, a-t-il dit, sera suivie d’une série d’autres rencontres qui seront programmées par la tutelle d’ici une quinzaine de jours. Au cours de cette réunion, l’union nationale des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, affiliés au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a remis sur la table sa plateforme de revendications. Satisfait de la reprise de dialogue avec la tutelle, M. Bouriban a fait savoir qu’il s’attend à une réelle prise en charge de sa plateforme de revendications. Il rappelle, à cet effet, que les portes du dialogue étaient restées fermées pendant un an, et ce, nonobstant leurs appels à l’ouverture du dialogue avec le partenaire social. Le président de cette entité syndicale n’exclut pas de renouer avec la protestation si les revendications formulées par la corporation ne sont pas prises en charge par le ministère de tutelle. «Nous sommes pour un véritable dialogue qui aboutira à des résultats concrets, mais dans le cas contraire, nous seront dans l’obligation d’opter pour la reprise de la protesta afin de faire valoir nos revendications qui remontent à plus de cinq ans», a-t-il menacé. Les représentants de la tutelle ont promis de prendre en charge les revendications des travailleurs de ce secteur. Ils se sont engagés de mettre à la disposition de l’union en question un siège permanent, qui lui permettra d’exercer son activité syndicale. L’Union nationale des travailleurs de la solidarité nationale a, à maintes fois, exhorté la tutelle à prendre en charge sa plateforme de revendications. Celle-ci tourne au tours de «la révision du statut particulier de la Fonction publique, en intégrant les spécificités de chaque corps, le droit des travailleurs à la promotion après dix ans de service, l’application de l’indemnité de soutien pédagogique qui a été réévaluée à 15%, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, l’amélioration des conditions de travail et l’instauration d’une indemnité spécifique sectorielle, comme ce fut le cas dans le secteur de l’Éducation nationale». Aussi, cette catégorie de travailleurs demande «l’application des procédures de la prise en charge du dossier de la médecine du travail, l’intégration de tous les contractuels et le respect des libertés syndicales».

L.O.Challal

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