L’amélioration du classement de l’Algérie dans le rapport Doing business de la Banque mondiale a été au centre des entretiens entre Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, et la représentante résidente du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
C’est ce qu’indique un communiqué du ministère du Développement industriel et de la Promotion des investissements. Au cours de cette audience, le ministre a passé en revue «les efforts consentis par les autorités algériennes dans le cadre de la politique du secteur, et s’est félicité des expériences positives menées», tout en dressant « les grandes lignes du programme avec l’organisation onusienne», ajoute la même source. Il s’agit «d’axes stratégiques» qui intéressent l’Algérie, notamment l’amélioration du classement de l’Algérie dans le Rapport Doing business de la Banque mondiale, qui constitue une préoccupation majeure du secteur afin d’améliorer le climat des affaire». Le Doing business est l’outil par excellence qui permet aux investisseurs de mieux appréhender les règles du marché des affaires, il devient incontournable depuis son institution en 2002, par la transparence qu’il impose, de jure et de facto, dans les négociations notamment avec les investisseurs étrangers. Par ailleurs, lors de leur entretien, les deux parties ont aussi abordé la consolidation du «guichet unique investissement, appuyé par une expertise organisationnelle, le confortement des capacités managériales pour un développement industriel créateur d’emplois, ainsi que la promotion des métier industriels». Pour sa part, Mme Costa Amaral a tenu à exprimer sa «disponibilité à soutenir les efforts de l’Algérie pour le développement du secteur et à créer un espace de coordination et de coopération autour des différents programmes de soutien des Nations Unis, d’une part, et les institutions concernées d’autre part». En outre, il a été convenu de préparer la tenue, en décembre, d’un atelier technique regroupant des cadres du ministère et des experts de l’ONU, en vue d’arrêter un programme d’action à la lumière des axes de coopération proposés. Aussi, les projets du PNUD ont été également au centre de l’entretien entre les deux parties.
Synthèse de S.A.H