Le wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami, estime que le blocage des routes nationales à la circulation, par des citoyens, est dû,; dans la plupart des cas, à l’état des chemins communaux, en précisant que 50 à 60% sont dans un état lamentable.
Un avis partagé par le P/APW de Béjaïa, pour qui la dégradation du réseau routier dans plusieurs communes reste la principale raison du mécontentement des populations locales. Pour enrayer le fléau, Mohamed Bettache préconise « la dotation des APC en moyens financiers conséquents » pour qu’elles puissent répondre aux besoins des citoyens aux quatre coins de la wilaya. Les opérations de réparation et de bitumage des chemins communaux dégradés nécessitent, selon le wali de Béjaïa, la mobilisation d’une enveloppe financière de l’ordre de 1 200 milliards de centimes. « Il me faut 1 200 milliards pour les réhabiliter », avait-il déclaré dimanche dernier, devant les chefs de daïra de Béjaïa. Il a souligné que la mobilisation d’une telle somme requiert du temps et d’incessantes plaidoiries auprès de l’administration centrale, appelant les citoyens à faire preuve de patience en exposant leurs doléances aux autorités locales au lieu de recourir à la fermeture des routes. Même si quelques centaines de kilomètres ont été modernisés ces deux dernières années, il reste que sur un linéaire de 3 154 kilomètres de chemins communaux que compte la wilaya, 1 874 kilomètres sont en « mauvais état », selon un rapport établi par la DTP. Les opérateurs économiques locaux sont les plus pénalisés par ces récurrentes fermetures de routes nationales 09 et 26 avec à la clef, des pertes qui se chiffrent en millions de dinars/jour.
F. A. B

