L’Unpef maintient la mobilisation

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Les différentes commissions affiliées à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) renouent avec la protestation.

Ces commissions ont ouvert le bal par des rassemblements de protestation devant les sièges des wilayas à l’échelle nationale. Par contre, à Alger centre, les rassemblements auxquels a appelé l’Unpef ont été observés devant les directions de l’éducation. «Les travailleurs de l’éducation et de la formation, tout corps confondus, ont été nombreux, hier, à répondre à l’appel lancé par leur base, en observant des rassemblements de protestation à travers tout le territoire national», nous a signifié le secrétaire général de l’Unpef, contacté hier au téléphone. Pour peser de tout leurs poids, ces différentes commissions entameront, à partir du 25 novembre prochain, une grève ouverte, dans le cas où le ministère de l’Education ne prendra pas en charge leurs préoccupations. Ces corps de l’éducation nationale contestent les modifications introduites dans le décret exécutif portant statut particulier. Ces différentes commissions, faut-il le souligner, regroupent, entre autres, des enseignants, des directeurs, des censeurs, des conseillers d’éducation, des adjoints d’éducation, des économes, des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et de prévention. Las des promesses sans lendemain, les personnels de l’éducation et de formation ont réitéré encore une fois, leur détermination d’aller jusqu’au bout de leurs revendications. A noter que l’Unpef a adressé une lettre au président de la République dans laquelle il le sollicite à intervenir afin de régler définitivement les problèmes de ces corporations éducatives. Rappelons, toutefois, que l’Unpef a réitéré son appel «au traitement du dossier des corps communs et des travailleurs professionnels ainsi que celui des agents de sécurité pour leur assurer une vie digne, la suppression de l’article 87 bis et le rejet de la revalorisation de 10%». Ce syndicat réclame aussi «l’intégration de certaines catégories d’enseignants des cycles primaire et moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements et cela sans conditions». Est également fortement exprimés, par cette entité syndicale, «le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8 ». En outre, l’Unpef exige la régularisation de la situation des ingénieurs des cycles primaire et moyen et l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’éducation nationale.

L.O.CH.

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