La zone d'activité de Tizi Gheniff est toujours en jachère pour diverses raisons, notamment sa non viabilité.
Pas de routes, pas d’électricité pas d’eau et il faut dire même qu’une décharge est improvisée sur le site. Les vingt-trois acquéreurs de lots, ayant déjà réglé tous les frais au dernier sou, sans toujours dans l’expectative. « Nous nous sommes réunis avec le maire, le chef de daïra, des élus à l’APW et le représentant de la SOGI, le 6 juin dernier. Le maire nous a promis que l’énergie électrique sera acheminée à partir des logements sociaux situés à 100 mètres de la zone. Malheureusement, on ne voit rien venir. La situation est à son état initial « , nous confiera l’un des bénéficiaires. Ce dernier insistera sur le fait que la SOGI, chargée de la gestion de cette zone, devra prendre en charge ces problèmes afin de leur permettre de lancer leurs activités qui engendreront des postes d’emploi au profit des jeunes d’une part, et un développement certain pour la municipalité d’autre part. » C’est un atout. Tout le monde doit s’impliquer, notamment les responsables locaux. Je suis sûr qu’elle boostera l’économie locale », enchaînera un autre acquéreur. Au niveau de cette zone, il reste encore environ vingt autres lots à mettre à la disposition des postulants. Par ailleurs, on a appris qu’une autre zone industrielle, qui s’étendra sur plus de 110 hectares, sera érigée au profit des citoyens des communes de Draâ El-Mizan et de Tizi Gheniff. Une enveloppe budgétaire a été allouée pour entamer les études techniques. D’ailleurs, le maire de Tizi-Gheniff a saisi l’occasion de la visite du ministre des Transports, M. Amar Ghoul, dans la région, pour lui exposer l’état de cette zone industrielle. Tout le monde s’accorde à dire que cette dernière va attirer de nombreux investisseurs notamment avec la programmation de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest qui passera à quelques encablures du site choisi. « Nous souhaitons que ce projet se concrétise. Ça sera une bouffée d’oxygène pour la région où il n’y a pas d’unités de production qui absorberont, un tant soit peu, le taux du chômage effarant dont souffrent les jeunes », conclura une autre source locale proche de ce dossier.
Amar Ouramdane