Le chef-lieu étouffe!

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Prendre la voiture, afin d’aller au travail, effectuer quelques emplettes ou tout simplement vaquer aux occupations quotidiennes, est devenu une véritable corvée pour les automobilistes du chef-lieu de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bouira.

Le phénomène des embouteillages à Lakhdaria ville et sa périphérie prend, chaque jour, des proportions alarmantes. Il est vrai qu’avec son expansion et la mutation qu’a connue cette municipalité ces dernières années, il était plus que prévisible que ce phénomène propre aux grandes agglomérations affecte l’ex- Palestro. Ce phénomène a pris des dimensions préoccupantes, d’où la nécessité d’instaurer un nouveau plan de circulation, dans le but de fluidifier, un tant soit peu, le trafic routier, notamment aux heures de pointe. Actuellement, les automobilistes doivent s’armer de beaucoup de patience pour arriver à destination. À titre d’exemple, pour rallier le centre-ville de Lakhdaria à la sortie ouest de la ville, au niveau du siège de l’APC, sur une distance de 03 kilomètres, il faut compter pas moins d’une demi-heure. Ce temps est à multiplier par deux aux heures de pointes. Pis encore, à la sortie Est de la ville, menant vers la RN5, les automobilistes se retrouvent coincés dans des bouchons monstres. Mieux encore, sur une distance de deux kilomètres, entre l’intersection des boulevards Zadek Ali et Oukil Lakhdar, les automobilistes sont appelés à consommer des montagnes de patience. « Pour effectuer deux kilomètres, il faut compter 20 minutes au bas mot!», dira un automobiliste d’un air agacé. Ces scènes se répètent, chaque jour, au grand dam des citoyens. Ces derniers ne comprennent pas pourquoi les autorités concernées n’ont pas encore mis en place un plan de circulation qui mettra un terme au calvaire qu’ils endurent quotidiennement.

A.K.

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