Deux bombes désamorcées près des Issers
Intervenant à temps, sur renseignements précis, les forces locales de sécurité ont pu désamorcer deux bombes de fabrication artisanale, avant-hier, en lisière des Issers, à 25 Kms à l’est de Boumerdès. Cette action salutaire a eu lieu précisément au niveau de l’axe routier qui relie le douar de Ouanougha à celui d’Ighoumrassen, a-t-on indiqué. Les deux engins meurtriers ont été dissimulés, sous terre, aux abords de ce tronçon de route par des terroristes qui s’apprêtaient à les actionner à un moment précis. L’intervention rapide des démineurs, après coupure temporaire du réseau de téléphonie mobile à cet endroit, aura permis d’interrompre le fonctionnement de ces deux bombes artisanales. La circulation automobile a été partiellement bloquée, comme à l’accoutumée, au moment du désamorçage. La mise en échec de ce double attentat à l’explosif, qui aurait pu faire des victimes parmi les civils et les militaires, survient moins d’une semaine après l’élimination d’éléments de l’ex-GSPC, non loin du douar d’Ihidoussen, proche du maquis avoisinant de Sidi Ali Bounab. Les détachements locaux de l’ANP, secondés par des brigades annexes de sécurité traquent toujours, sans répit, les résidus des sérriates irréductibles d’El Ansar. Les objectifs sont clairs: Anéantissement, capture des sanguinaires et enrayement de leurs coups brutaux, qui s’apparentent souvent à des tentatives de diversion.
Salim Haddou
20 ans de prison ferme pour l’émir Abou Salama El-Fermache
Poursuivi pour le chef d’inculpation d’adhésion à un groupe armé le dénommé L. Bey, considéré comme »émir » d’une seriate d’El -Ansar, a été condamné hier, par contumace, à une peine de 20 ans de prison ferme, par le tribunal de Boumerdès. Une peine d’une année de réclusion a été prononcée par la même instance judiciaire à l’encontre de son cousin L. Fouad, pour le chef d’inculpation de non dénonciation du terrorisme et de soutien à un réseau islamiste armé. Un troisième individu, CH. Karim, accusé de non dénonciation d’un groupe armé a écopé lui, d’une année de prison avec sursis. Les faits de cette affaire remontent au début de l’année en cours, lorsque la police judiciaire de Baghlia avait procédé au démantèlement d’un réseau de soutien à la faction locale de l’ex-gspc. Le dénommé L. Fouad a été arrêté selon l’acte de renvoi, pour le chef d’accusation d’approvisionnement des terroristes en denrées alimentaires, en munitions, en médicaments, en téléphones portables et en effets vestimentaires. Selon les policiers qui le surveillaient de près, sur renseignements précis, cet inculpé était toujours en contact avec son cousin germain, L. Bey, chef d’une horde sanguinaire sévissant notamment dans les maquis voisins de Sidi-Daoud. Seul ce dernier, finalement, a été condamné à une lourde peine lors des assises d’hier.
S. H.