Nous apprenons d’une source proche du lycée Slimane Amirat que le corps enseignant enregistre une instabilité à cause des mouvements de mutation et autres arrêts de travail de maladies ou de maternité bien que sur le plan administratif leur effectif est complet. Comme l’on déplore également le manque de pas moins de quatre adjoints de l’éducation, un agent chef, le directeur et le surveillant général qui sont des intérimaires, de deux ouvriers OP3 mutés et non encore remplacés. Signalons que le reste du personnel de service est recruté dans le cadre du pré-emploi. Sur un autre volet, le corps enseignant, composé de femmes à hauteur de 75%, éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leurs postes de travail à cause de l’absence d’une ligne de transport entre le lycée et la RN15, distante de 02 kilomètres, que ces enseignants doivent parcourir, à pied, matin comme soir, en franchissant un ravin (assif Aghbalou) enjambé par un pont, bordé des deux côtés par de touffus buissons et constitue un véritable coupe-gorge d’autant plus que les amas d’emballages de boissons alcoolisées confirment que l’endroit est fréquenté par des délinquants. Notons, pour conclure, que cet établissement, se trouvant dans un coin isolé est à quatre kilomètres de la plus proche institution de la santé la polyclinique d’Aghbalou, qui n’est pas dotée d’une ambulance. Les malades sont toujours évacués à bord de véhicules de particuliers.
O. S.