«Les lignes téléphoniques de notre administration communale ne fonctionnent que très rarement. Elles sont presque tout le temps en dérangement et cela retarde au plus haut point notre travail. La réalisation des projets, notamment, s’en retrouve très retardée». C’est ce que nous dira M. Azzoug Ramdane, président de l’APC d’Illiltène, 70 kms au sud du chef-lieu de Tizi-Ouzou. Il ajoutera : «Le téléphone n’est pas seulement un moyen de communication, c’est un indispensable outil de travail. Il nous évite des déplacements inutiles et coûteux et nous fait gagner du temps. Il doit être fonctionnel 24h sur 24 ». Le maire nous confiera également : «nous avons saisi par écrit la direction des télécommunications de Tizi-Ouzou. Tous les organismes concernés, au niveau local comme ACTEL de Aïn El Hammam, et de wilaya sont au courant de ces défaillances. Mais jusqu’à présent, hélas, nos réclamations ont été vaines et aucun service ne s’est manifesté pour régler le problème. Nous sommes la plupart du temps coupés du monde extérieur». M. Azzoug précisera : «Quant au téléphone mobile, le contrôleur financier nous interdit tout prélèvement sur le budget du fonctionnement communal pour un abonnement chez un des opérateurs. Nous nous retrouvons à payer de notre poche pour garder contact avec les services de wilaya, la daïra, les entrepreneurs et tous nos autres partenaires. Mais jusqu’à quand pourrions nous supporter ces charges ?».
Madjid Aberdache