Amara Benyounès appelle au renforcement des relations

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Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement a appelé hier à Alger, les entreprises algériennes et leurs homologues brésiliennes à explorer les opportunités de partenariat pour contribuer au renforcement des relations économiques bilatérales.

« L’expérience économique brésilienne intéresse l’Algérie du fait que le Brésil fait partie des grands pays émergents qui ont connu un décollage économique exceptionnel », a indiqué M. Benyounès, en co-présidant le premier forum algéro-brésilien avec le vice-ministre du Développement de l’investissement et du Commerce extérieur brésilien, Ricardo Schaefer. Soulignant l’excellence des relations politiques algéro-brésiliennes, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement a incité les opérateurs des deux pays à identifier les projets de partenariats qui contribueront à l’émergence de joint-ventures et à l’approfondissement des relations économiques bilatérales. Il n’a, par ailleurs, pas écarté la possibilité de tenir, en juin prochain, un autre forum d’affaires algéro-brésilien, au Brésil, pour intensifier les contacts entre les milieux d’affaires des deux pays. L’Algérie est le deuxième partenaire commercial du Brésil en Afrique et au monde arabe, a indiqué de son côté le vice-ministre brésilien, souhaitant la dynamisation des relations économiques bilatérales pour augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays. Les économies du Brésil et de l’Algérie sont « complémentaires », a estimé M. Schaefer, préconisant d’établir un agenda de travail pour développer des partenariats, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, de la pharmacie et de la biotechnologie et dans les activités de normalisation et de métrologie. En outre, M. Benyounès et le vice-ministre brésilien ont abordé au cours d’une audience, les moyens de promouvoir les relations bilatérales, notamment dans le secteur de l’industrie.

Des rencontres B to B ont été organisées, en marge de cette journée, entre les opérateurs algériens et brésiliens, notamment dans les secteurs de la sidérurgie, de la métallurgie, de la pharmacie, de l’agriculture et des transports. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 3,406 milliards de dollars au cours des dix premiers mois de 2013, selon les chiffres présentés par les organisateurs du Forum. Le Brésil, classé sixième constructeur automobile au niveau mondial, connaît une croissance économique stable, a-t-on précisé. Il y va sans dire que ce type de relation sud-sud ne peut qu’être profitable aux deux pays, étant donné la qualité des liens d’amitié entre le Brésil et l’Algérie, qui ne datent pas d’aujourd’hui.

Synthèse de S. A. H.

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