Suite à l’annulation de leur rassemblement qui devait avoir lieu, hier à Alger, les adjoints de l’éducation prévoient une rencontre, aujourd’hui, avec le département de la tutelle, afin de débattre de leur plate-forme de revendications. En effet, après avoir évité le débrayage de l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), qui prévu à la fin du mois écoulé le département de Baba Ahmed a pu, également, absorber la colère des adjoints de l’éducation, en les convoquant à une réunion aujourd’hui. «Le syndicat a décidé d’annuler le rassemblement, car le directeur de gestion des ressources humaines s’est engagé à organiser une réunion, aujourd’hui au siège de la tutelle », a affirmé hier, Mourad Fertak, coordinateur de la coordination nationale des adjoints de l’éducation. Interrogé sur les prochaines actions prévues par son organisation syndicale, si le département de la tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications soulevées, l’interlocuteur dira que «la décision sera prise selon les résultats de la réunion d’aujourd’hui». Ladite coordination réclame la satisfaction des « revendications mentionnées dans le PV signé le 6 mars la tutelle et le syndicat. La tutelle s’était engagée à nommer tous les adjoints principaux au postes de superviseurs, mais en vain », ajoutera M. Fertaki qui a réitéré les revendications mises en avant par son syndicat. Il s’agit du « maintien de la décision relative à la répartition des fonctions des adjoints d’éducation du 30-03-2011, la revalorisation de l’expérience professionnelle et des diplômes ». Les adjoints de l’éducation plaident, également, pour « le droit aux primes d’examens, à l’instar des enseignants, une autre dénomination officielle, au lieu d’adjoint, et le versement automatique des enveloppes financières pour les postes budgétaires créés ».
Samira Saïdj