Dans l’indignité et l’opprobre universel

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Aussaresse, le tortionnaire de triste mémoire, est mort, hier, à l’âge de 95 ans. L’assassin de Ben M’hidi, qu’il a pendu, et d’Ali Boumendjel, qu’il a jeté dans le vide, entre autres, et qui toute honte bue avait reconnu froidement et publiquement ses forfait dans des interviews et des écrits, s’était distingué aux côtés du général Massu, lors de la bataille d’Alger en 1957. Il se raconte « sans remord et sans regret », dans un livre effroyable, « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 ». Cependant, sa vieillesse sera terne, renié par ses trois filles, suites à ses révélations le 4 mai 2004. Jacques Chirac, à l’époque, se déclarait « horrifié » et demanda que la Légion d’honneur lui soit retirée et que le ministère de la Défense prenne des sanctions contre lui.

S.A.H

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