Depuis avril 2010, le téléphone fixe n’a pas sonné dans le village Ait Abdelmoumène. Le réseau a subi un acte de sabotage et, à ce jour, il n’est pas été réparé. Les câbles ont été vandalisés. Les habitants de ce village, notamment les jeunes, déclarent que « les services d’Algérie Télécom nous ont promis de faire le nécessaire. Ils ont demandé à l’APC la réalisation d’une niche pour abriter les équipements. Les services de la mairie n’ont pas tardé à construire cette niche. Mais quatre ans plus tard, rien n’a encore été effectué par Algérie télécom ». Jusqu’à maintenant, le village est privé de ce moyen de communication. Du coup, ils sont aussi privés d’internet. Seul un cyber et quelques foyers avoisinants la poste bénéficient de cette commodité. Les habitants lancent un appel à la direction de la télécommunication de Tizi-Ouzou pour rétablir le réseau ou carrément mettre au point un projet de fibre optique. Au village Cheurfa, le bureau de poste demeure fermé depuis plus d’une décennie, au grand dam des usagers qui se retrouvent contraints d’aller vers le chef-lieu communal ou carrément à Ouadhias pour faire une simple opération postale. « C’est inadmissible qu’en 2014, nous devons faire des kilomètres pour une simple opération postale », tonnera un septuagénaire du village. Le projet des 512 lignes téléphoniques dont ce village a bénéficié depuis quelques années ne voit, lui aussi, pas le jour. Pourtant, la niche qui devait abriter les équipements a été aménagée en 2010, après recommandation des responsables d’Algérie poste. Quatre ans plus tard, le projet a été mis aux oubliettes. « Nos jeunes, notamment les étudiants, vont jusqu’au chef lieu communal pour pouvoir surfer sur Internet, alors qu’un projet de téléphonie a été bel et bien accordé depuis des années».
A. G.
