Colloque sur la littérature et la Révolution

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Les mots, bien choisis et sortant du cœur, avaient, durant la guerre de libération, presqu’autant de poids que les balles, ont estimé les participants au colloque national sur «la littérature et la révolution», ouvert lundi à l’université Emir Abdelkader de Constantine. Le recteur de cette institution, le Dr Abdallah Boukhelkhal, a souligné à l’ouverture de la rencontre, «l’impact très important de la littérature dans l’émergence et la diffusion de l’esprit patriotique, ainsi que dans la prise de conscience nationaliste au sein de la population algérienne». Le Pr. Smaïl Samaï, doyen de la faculté des lettres, initiatrice de cette rencontre de deux jours, a estimé quant à lui, que la littérature et la vision prospective de certains auteurs d’alors «ont contribué à la stimulation de l’élan nationaliste qui avait conduit à la lutte armée, puis au recouvrement de l’indépendance du pays». «Les textes littéraires, la poésie, les chants patriotiques, les représentations théâtrales et les sketchs ont forgé les esprits et insufflé un surcroît d’énergie à la force combattante des algériens», a indiqué pour sa part, le chef de département des lettres arabes, co-organisateur de ce colloque qui a regroupé une trentaine de communicants de différentes universités nationales. La Révolution nationale a occupé une position de choix dans la production littéraire algérienne et arabe, se sont accordés à affirmer les conférenciers, soulignant «le pouvoir des mots (…) pour exprimer les valeurs de la liberté de l’héroïsme et du sacrifice».

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