La foire commerciale qui a débuté, le 24 novembre passé et achevée, avant-hier, vendredi, a brassé des foules denses venues des quatre coins de la wilaya pour faire leurs emplettes en vêtements et accessoires ménagers.
Une initiative commerciale organisée par le promoteur privé ABF EXPOS et qui s’est tenue au sein d’un chapiteau géant, installé au niveau du stade Rabah Bitat, dans la banlieue nord de Bouira. Des mètres carrés investis par une centaine d’exposants locaux, nationaux et également internationaux, venus du Liban, de la Chine et d’Afrique et qui ont été immédiatement pris d’assaut par des marrées de visiteurs seuls ou en groupes en quête d’achats et de de bonnes occasions. Le paysage offert par cette rencontre commerciale, première du genre à Bouira, était celui d’une population avide de sorties mais également de consommation parfois superflue. En effet, et si les clients n’ont lésiné sur aucun moyen pour assouvir leurs désirs d’achat, la grande majorité des produits proposés étaient de qualité visiblement douteuse et semblaient sortir de contenaires de mauvaises contrefaçons venus d’Asie. Une qualité inférieure qui en a déçu quelques uns. « Je suis venue par curiosité mais j’espérais quand même faire quelques trouvailles intéressantes, notamment avec les exposants étrangers mais arrivée sur les lieux, j’ai vite déchantée face à ces amas de produits en plastique, des contrefaçons de sacs à main, de vêtements et d’accessoires de mode, de la quantité incroyable de bijoux bas de gamme et aussi de produits locaux, comme la literie par exemple, dont le mauvais goût est accentué par la qualité médiocre des textiles synthétiques utilisés. Pour ce qui est des exposants étrangers, la seule chose exotique que j’ai rencontrée dans cette foire était des gâteaux et sucreries orientales mais dont j’ai fortement douté de la provenance. J’ai juste pris du pop corn et de la barbe à papa », nous dira une visiteuse rencontrée à la sortie du chapiteau. Une mondialisation qui ouvre, certes le marché algérien à la diversité étrangère mais laisse un goût amer chez certains citoyens, nostalgiques d’authenticité et de qualité mais aussi de produits locaux en perpétuelle perte de références et d’assises sures et garanties.
J. B.