Entame timide de la campagne oléicole

Partager

Juste après la fin de la période dite « isemmaden », portée dans le calendrier agraire amazigh, où la cueillette des olives est déconseillée, les citoyens de la Crête Rouge, dans la commune d’El Adjiba, ont rejoint leurs oliveraies. Néanmoins, comparativement aux années précédentes, cette saison semble ne pas connaître l’ambiance habituelle. Dans les champs, le silence règne en maître absolu et les agriculteurs affichent une mine plutôt triste en raison d’une saison compromise. Le fruit n’est pas en quantité suffisante et donne l’impression d’être contaminé par un quelconque virus. D’ailleurs, tout le monde parle de la nécessité d’un contrôle de qualité avant la consommation de l’huile. Même les enfants qui ont pour habitude de se procurer quelques kilos de ce fruit à écouler et se faire un peu d’argent de poche ont renoncé à leur « activité », car l’abondance du produit fait défaut.  Les huileries, quant à elles,  ont commencé à ouvrir leurs portes, et jusqu’à maintenant, rares sont celles où l’on voit quelques sacs remplis d’olives qui attendent d’être traités. Il faut dire alors que ce manque criant de ce produit aura un effet sur le coût du litre d’huile qui connaîtra sans doute une hausse considérable. Fixé à 500 DA le litre l’an dernier, certains agriculteurs nous ont fait part qu’il passera à 600 DA si ce n’est pas plus !

S.M.

Partager