«Face au gel du dialogue par le ministère de la tutelle », selon les dires des adjoints de l’éducation nationale, ces derniers ont décidé de réinvestir la rue et appellent à un rassemblement national devant l’annexe du ministère de l’Education nationale à Alger, le 29 du mois en cours. Le courant ne passe donc plus entre le département de Baba Ahmed et les adjoints de l’éducation qui ont décidé encore une fois, de passer à l’action pour exprimer leur ras-le-bol concernant « la politique de mépris exercées par le département de la tutelle» à leur égard, a affirmé hier, Mourad Fertaki, coordinateur national des adjoints de l’éducation nationale. Et d’ajouter que « le sit-in qu’on va observer, le 29 décembre, va connaitre une large participation des adjoints de l’éducation, qui vont venir de plusieurs wilayas ». Selon lui, cette action est motivée par le refus des responsables du ministère d’ouvrir un dialogue avec la coordination afin de trouver les solutions adéquates aux doléances soulevées. « Le directeur de la gestion des ressources humaines nous avait promis de nous recevoir, et on attend depuis 15 jours, mais en vain », s’est indigné M. Fertaki qui n’a pas manqué de mettre l’accent sur le « large » suivi qu’a connu le boycott de l’examen de passage de superviseur, organisé le 8 décembre dernier. Les protestataires appellent le ministère de l’Education à « ouvrir un dialogue sérieux, afin de débattre des revendications mentionnées dans le PV signé le 6 mars avec le directeur de la gestion des ressources humaines ». La coordination nationale des adjoints de l’éducation plaide, pour rappel, pour « la revalorisation de l’expérience professionnelle et des diplômes, le droit aux primes d’examens, le maintien de la décision de répartition des fonctions des adjoints d’éducation du 30-03-2011, et une dénomination officielle, autre que celle d’adjoints ».
Samira Saïdj