Enfin une piste pour désenclaver Aïn Chériki

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Le village d’Aïn Chériki, relevant de la commune de Djebahia, est situé à quatre kilomètres à l’est du chef-lieu de la commune et à quelques encablures de l’autoroute est-ouest. Regroupant près de mille habitants, la localité n’a qu’un accès qui traverse l’agglomération de Ben Haroun et une piste caillouteuse, ouverte par la population. Pour accéder au village, les automobilistes doivent circuler au ralenti pour ne pas endommager leurs véhicules et éviter d’éventuels accidents de la circulation. Les citoyens d’Aïn Chériki souffrent le martyr de cette situation, qui n’a que trop duré. Il fallait se déplacer jusqu’à Ben Haroun ou à Oued Rekham et continuer le reste du trajet à pied pour rentrer chez soi ou encore aller à la gare de Aomar, pour se rendre à Ben Haroun ou prendre place avec les voyageurs de Lakhdaria et descendre à la sortie du tunnel, puisque le village est situé à quelques encablures de l’autoroute. « Les villageois ont beaucoup souffert pour évacuer un malade. Nous devions nous rendre à Ben Haroun, traverser toute l’agglomération d’El Hamra, rallier la ville de Djebahia pour se diriger enfin vers l’EPH de Bouira ou de Lakhdaria. Aujourd’hui, il nous faut vingt minutes pour arriver à l’autoroute», dira un citoyen rencontré. Pour désenclaver la localité les autorités compétentes ont ouvert une piste. Les gros ouvrages et les caniveaux de drainage des eaux pluviales sont achevés. Toutefois, les citoyens signalent que certains endroits nécessitent des caniveaux pour acheminer les eaux de pluie qui stagnent sur la chaussée et à force de passage des véhicules, des creux et autres nids de poule se créent. Les citoyens interpellent les responsables des travaux publics locaux pour prendre en charge cette piste et réaliser des caniveaux.

A. B.

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