Pas moins de quatre accidents de la circulation ont été signalés, depuis avant-hier, sur la RN25, entre Draâ El-Mizan et Aït Yahia Moussa.
En effet, si des vies humaines ne sont pas à déplorer, il est tout de même très important de dire que les véhicules ont subi des dégâts matériels considérables. Une camionnette de type Peugeot 504, un bus de transport de voyageurs et un véhicule Renault Kangoo ont dérapé à quelques heures d’intervalle. Selon les constats qui ont été faits, la chaussée glissante a été à l’origine de ces accidents. Soulignons, par ailleurs, que cet axe routier fréquenté par de nombreux véhicules est connu pour ses virages dangereux, d’une part; et par le manque de signalisation, d’autre part. La quasi-totalité des panneaux ont disparu depuis belle lurette. L’autre raison qui provoque ces dérapages est l’état délabré de la chaussée. A titre d’exemple, au lieu-dit Chihaoui, en raison de nids-de poule essaimés ici et là les automobilistes qui essaient de les éviter se retrouvent, souvent, nez à nez avec d’autres venant dans le sens inverse. Etant une route nationale importante, il était attendu que l’on procède à son élargissement, mais en vain. Si le tronçon entre Aomar (Bouira) et Tizi Larbaâ, sur les hauteurs de Draâ El-Mizan, a été élargi et pris en charge, il n’en est pas de même pour celui relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou où rien n’a été entrepris depuis l’époque coloniale, à l’exception de replâtrages décidés sporadiquement. Dans cet ordre d’idées, il est peut-être utile d’attirer l’attention des responsables des travaux publics que « le petit pont », au niveau du lieu-dit Taârath, entre le monument dédié au commandant Ali Bennour et les Chahid Oukil Ramdane et Maâmar, risque de s’affaisser, quand on voit que des blocs de pierre qui lui servent de soutien commencent à aller vers le bas. Certes, on parle toujours de pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest qui passera en parallèle avec cette route nationale, mais tout de même, cet axe doit être rénové en attendant la concrétisation de ce méga projet.
Amar Ouramdane