à l’occasion de la journée mondiale de la montagne, qui coïncide avec le 11 décembre de chaque année, l’association « Civisme et Tourisme Tala Rana » de Saharidj a arrêté un riche programme d’activités, samedi dernier. L’APC de Saharidj, le PND et la maison de l’environnement de Bouira et autres associations culturelles et touristiques de Selloum et de Khebouzia ont contribué pour la réussite de cet événement. En plus d’une exposition, ouverte durant toute la matinée, relative à la faune et la flore de la région, au musée du siège du parc national du Djurdjura, zone de Tala Rana, une conférence-débat intitulée « Tourisme à Saharidj, potentialités, ponctualité et perspectives » a été organisée dans l’après-midi. Elle a été animée par le directeur du Parc National de Gouraya de la wilaya de Béjaïa, Mahmoudi Ali, le directeur de la maison de l’environnement de Bouira, Mammeri Saïd et Boukrif Moussa, professeur en management à l’université de Béjaïa. Après l’allocution d’ouverture faite par le président de l’association organisatrice, M Akmouche Abdelkader, la parole a été donnée au directeur de la maison de l’environnement de Bouira. Ce dernier présentera le programme d’action de l’organisme qu’il chapeaute. Ce dernier assure, rappelons-le, des missions d’information et de sensibilisation sur l’environnement. Par la suite, la parole été donnée à M. Boukrif, professeur universitaire qui parlera des divers mécanismes à mettre en place pour développer le tourisme de montagne. Ce dernier reste, selon lui, le créneau principal pouvant contribuer au développement de cette commune avec la mise en valeur des potentialités existantes. Les pistes de randonnées pédestres ou encore les anciens villages de hautes montagnes sont des potentialités importantes. Durant son intervention, le directeur du Parc National de Gouraya (PNG) s’étalera sur les valeurs de la montagne qu’il qualifient de support important pour le développement du tourisme, en soulignant la nécessité que les recettes tirées des complexes touristiques de montagne soient réinvesties sur place pour l’amélioration de ce créneau. L’orateur bouclera son intervention en mettant en exergue la nécessité d’un diagnostic complet des potentialités touristiques de cette région montagneuse pour les mettre en valeur à travers les dispositifs d’aide tels que l’ANSEJ, l’ANGEM. La conférence a été clôturée par un débat ponctué par plusieurs interventions à travers lesquelles ont été signalés les dangers qui menacent la faune et de la flore, notamment les feux de forêt, les faibles moyens mis à la disposition des organismes chargés de préserver l’environnement et le patrimoine forestier des catastrophes.
Oulaid Soualah

