«La famille du judo doit s’unir»

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Rencontré à Bouira lors du championnat national cadets, le président de la Fédération algérienne de judo nous a accordé cet entretien exprèss.

La Dépêche de Kabylie : Plusieurs ligues ont brillé par leurs absences dans ce championnat, pourquoi ?

Mati Messaoud : La FAJ avait envoyée des invitations à l’ensemble des ligues. Néanmoins, la veille du début du championnat on nous demande son report, chose pas évidente du tout compte tenue que la ligue organisatrice (Bouira) avait tout préparé alors que nombreuses autres ligues étaient déjà sur le chemin pour s’y rendre à Bouira. En plus, on est en vacance scolaire, le moment propice pour réunir le maximum de jeunes judokas en vue de sortir avec une sélection nationale pour prendre part aux prochains rendez-vous continental et mondial. D’ailleurs, je vous signale qu’on est déjà en retard.

Cette absence ne risque pas de pénaliser de potentiels champions ?

Pas du tout, d’autant plus qu’il y a d’autres rendez-vous nationaux. Ils n’ont qu’à participer pour avoir leur chance de sélection. Personne n’a le droit de tenir en otage des jeunes judokas quelques soit le prétexte.

Est-il vrai que des ligues, à l’instar de celle d’Alger, boudent toute activité émanant de la FAJ ?

Il y a effectivement quelques éléments qui veulent déstabiliser le travail effectué par la FAJ. Une chose est sûre, la FAJ continue à fonctionner normalement, ligues et structures. Les sélections se préparent en permanence, la compétition aussi selon le calendrier établit, donc…

Un dernier mot pour conclure

Comme vous l’avez constaté le championnat s’est déroulé dans de très bonnes conditions, organisation, côté technique,… etc. Cela nous a permis de découvrir de jeunes talents qui pourront représenter dignement l’Algérie. Je dirais pour finir, que la famille du judo doit se réunir autour d’un seul objectif, l’intérêt du judo.

Entretien réalisé par Rayane B.

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