Les camarades de Sofiane Kacem, qui ont repris le chemin des entraînements, dans la soirée d’avant-hier, dimanche, au stade OPOW, ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur, pour assurer cette première séance de la semaine, tant il est vrai que la déception de la dernière élimination en coupe d’Algérie face au MCO était encore visible sur les visages. A cet effet, on a noté onze absences à cette séance, pour des raisons obscures, sachant que seuls les blessés étaient pourtant autorisés à en faire l’impasse. Cette situation avait, bien entendu, mis dans tous ses états le driver en chef de la JSMB, Kamel Djabour, déjà fort irrité par la présence de certains fans qui voulaient en découdre avec lui avant de les remettre à leur place. Ceci avait fini même par lui faire perdre son sang froid pour songer carrément à claquer la porte, avant qu’un dirigeant, sur place, ne le fasse revenir à de meilleurs sentiments. Par ailleurs, et voulant sans doute permettre à son équipe de s’exercer dans la tranquillité le staff technique a jugé nécessaire de programmer la séance d’hier matin, lundi, dans la ville côtière de Tichy, où l’on a noté cette fois-ci, le retour des absents, hormis les trois blessés, Zafour, Niati et Belgherbi. Ce faisant, il faut dire qu’un certain désordre règne actuellement dans la maison JSMB, alors que les joueurs sont des employés du club. De ce fait, ils sont tenus d’honorer leurs engagements jusqu’au bout et les inconditionnels du club sont aussi en droit de demander des comptes à leur équipe. Ainsi, donc, des mesures devraient être prises par la direction du club pour sévir contre les contrevenants, sachant que ces «bouderies », à chaque reprise des entraînements, sont devenues récurrentes chez la JSMB, où pourtant tout n’est pas perdu pour la formation phare de Yemma Gouraya, appelée déjà à bien préparer le dernier match de la phase aller, prévu samedi à 15h, face au CRB. Une confrontation d’une extrême importance pour les gars de Kamel Djabour, qui seront condamnés à empocher les trois points de la victoire, devant leurs fans, sinon gare à l’implosion.
B. Ouari