A Larbâa Nath Irathen, les panneaux d’affichage sont inexistants. Faute de quoi des citoyens collent leurs affichages n’importe où et sur n’importe quelle façade. Toutes les façades des magasins, des bâtiments et autres établissements ne sont pas épargnées par les affichages sauvages. Ce phénomène prend, de plus en plus, de l’ampleur. Les citoyens de ladite localité on pris l’habitude de coller des affiches sur n’importe quel espace et sur n’importe quel support. L’essentiel pour eux c’est de faire passer leur message. Les façades de mosquées et autres murs, les poteaux électriques, les lampadaires, les arbres, les fenêtres, les portes et même les panneaux de signalisation routière font, en effet, un bon support pour les affichages. Un commerçant de fruits et légumes du chef-lieu dira à ce sujet : « Ces actes défigurent l’image de la localité. Je suis tout à fait contre ces comportements dont les auteurs croient qu’ils ont le droit d’afficher n’importe où des documents». « Sur les murs de ma pharmacie, on peut retracer toute « l’histoire » de la ville. Il y a des avis de décès, des avis de recherche, des appels, des affiches publicitaires, des posters des joueurs, des hommes politiques des précédentes compagnes électorales,…», dira un pharmacien dont les murs de sa pharmacie sont couverts par plusieurs affiches. Et d’ajouter pour exprimer son courroux et mécontentement quant à ce problème : « De nouvelles affiches s’entassent sur des anciennes. Je ne me souviens plus de la couleur de cette façade. Aucun espace n’est pratiquement épargné. A chaque fois, on les arrache, mais de nouvelles s’y collent. Les autorités locales doivent intervenir pour remédier à cette situation en plantant des panneaux spécialement pour les affichages.
Youcef Ziad