Enfin des locaux neufs et spacieux pour l’antenne OPGI

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L’antenne de l’OPGI de M’Chedallah a déménager au début du mois en cours vers son nouveau siège, sis  à la nouvelle ville. L’organisme a, rappelons-le, végété durant de longues années dans un exigu F2 au chef- lieu de la commune. Le nouveau siège est situé au quartier des 150 logements sociaux, livrés et distribués en 2012, où il occupe tout le rez-de-chaussée d’un bloc résidentiel, aménagé et réparti en cinq bureaux. Ces locaux accueillent le service technique, celui du contentieux, un service de gestion, un autre des cessions et de la caisse centrale, un secrétariat et, enfin, le bureau du directeur de l’unité. Ce nouveau siège, flambant neuf et assez spacieux, possède, en plus, un espace aménagé assez large qui permet aux centaines de citoyens qui y viennent quotidiennement, de stationner leur véhicules sans gêner personne et en toute sécurité. Le volume du travail de cet organisme des plus sollicités par les citoyens est immense et cela s’explique du fait que ses compétences territoriales s’étendent sur l’ensemble des six communes de la daïra de M’Chedallah, dont la circonscription est l’une des plus importantes sur le plan démographique au niveau de la wilaya de Bouira. Malheureusement, à l’image de la majorité des organismes étatiques, cette unité de l’OPGI, bien qu’elle enregistrera, sûrement, une amélioration de ses services administratifs et de gestion des milliers de dossiers, après l’occupation du nouveau local, déplore cependant quelques insuffisances, tels que le manque d’une équipe dite de grosses répartitions, pour l’intervention et l’entretien de son important patrimoine, notamment, les ravalements des façades, les réparations d’avaries et des étanchéités, partie la plus vulnérable et la plus sensible des immeubles. Nous apprenons, par ailleurs, d’une source proche de ce service, que la main d’œuvre spécialisée dans ce créneau d’étanchéité se fait de plus en plus rare et que les entreprises privées spécialisées préfèrent travailler pour des particuliers pour des raisons évidentes de tarifications et autre barèmes des prestations et modalités de payement. A cela s’ajoutent d’autres manques, de moindre importance pour cette antenne, mais qui entravent, néanmoins, son bon fonctionnement, à l’instar du téléphone, du fax et de l’Internet, moyens indispensables, mais qui ne peuvent être acquis dans l’immédiat, à cause de l’absence de réseaux au niveau de cette cité nouvellement réalisée. Un cas sur lequel doivent se pencher les instances concernés pour permettre à cette unité qui fait face à un énorme plan de charge, de répondre rapidement et efficacement aux attentes des milliers de citoyens qui la sollicitent.

  Oulaid Soualah

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