Le village Lazib Mouyen, situé entre Ahfir et Azaghar, à quelques 07 kms du chef-lieu de la commune d’Imsouhal et à 70 kms au sud-est du chef-lieu de wilaya, est dans un état d’isolement absolu. Selon des habitants, ce hameau semble être oublié par les élus qui se sont succédées à la tête de l’APC depuis sa création en 1985. En effet, les citoyens de Lazib Mouyen continuent à vivre dans des conditions précaires. Maisonnettes serrées les unes les autres, dont certaines sont encore blanchies à l’argile, ainsi que les ruelles restent étroites et se recouvrent de la boue à la moindre chute de pluie. Ce
faubourg ne dispose même pas d’une piste carrossable, ce qui complique davantage les choses. Les villageois sont contraints à rejoindre leurs lieux de travail à pieds, y compris les enfants scolarisés qui doivent parcourir de longues distances pour rejoindre leur établissement. La majorité d’entre eux vivent grâce à leurs petits élevages d’animaux domestiques. Heureusement qu’il y’a l’électricité. Pour ce qui est du gaz de ville arrivé dans la localité il n’a visiblement rien changé au quotidien des habitants de cette bourgade, car rares sont ceux qui ont eu les moyens d’effectuer des installations du gaz, vu le coût exorbitant de la tuyauterie et la cherté des frais de la plomberie. Cependant, selon l’adjoint au maire, M. Amokrane Aït Ouakli, avec qui nous avons pris attache, « l’assemblée populaire communale a voté à l’unanimité plusieurs projets à réaliser, lors de sa dernière délibération du 12 décembre dernier. Il s’agit, notamment de l’aménagement et du revêtement de la piste de Lazib Mouyen, ouverte depuis des décennies, mais qui reste toujours impraticable, tout en s’engageant à assurer leramassage scolaire une fois le projet achevé ».
Madjid Aberdache