« Vingt-cinq dinars…2,5 kilomètres, Akham El Hadj, Ath Rahmoune… », » A qui s’adresser? Nos sommes oubliés », lit-on sur des banderoles accrochées sur le mur de l’enceinte de l’ex-mairie d’Aït Yahia Moussa. Les protestataires par cette action veulent attirer l’attention des responsables concernés sur la cherté des tickets de transport. » C’est injuste. Comment se fait-il qu’on paie trente dinars pour dix-sept kilomètres ( Aït Yahia Moussa – Draâ Ben Khedda ou encore Aït Yahia Moussa- Draâ El-Mizan ) alors que pour au plus de cinq kilomètres, c’est le même tarif? Mais à qui s’adresser? C’est à prendre ou à laisser. Même tarif où vous voulez aller », nous répondra un jeune accosté devant un café du chef-lieu. Du côté des transporteurs, c’est un autre son de cloche. » Pour ceux qui disent que c’est cher, je dirai que c’est faux. Quand on transporte par exemple cinq voyageurs sur huit qui vont descendre au premier arrêt, combien vont-ils payer? S’ils paient dix dinars, à combien va nous revenir la course jusqu’au dernier arrêt? », commencera par nous dire un transporteur avant de nous parler des frais versés pour la pièce détachée, pour les pneus, pour le gasoil… Il est vrai que les tarifs appliqués notamment vers les villages ne répondent à aucune réglementation, car ils ont été décidés par les transporteurs eux-mêmes. Ainsi, les usagers n’ont qu’à mettre la main à la poche à chaque fois qu’une augmentation est entérinée par les transporteurs, sinon ils resteraient confinés dans leurs villages respectifs.
Amar Ouramdane
