Ighil Ali : Cherche désespérément une aire de stationnement

Partager

Le chef-lieu communal d’Ighil Ali, à 93 kms au sud du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, est assujetti au manque cruel d’espace public. Chaque mètre carré a son pesant d’or dans ce grand village, considéré comme la capitale des Ath Abbas. Sa topographie et son relief accidenté sont à l’origine de cette situation, laquelle pénalise les habitants et surtout la réalisation de projets importants. Devant le siège de l’APC, l’aire de stationnement des véhicules administratifs et privés est si exiguë que les automobilistes ne trouvent pas une place pour garer leurs voitures. Chaque jour, les espaces de stationnement qui entourent le siège de l’APC affichent complets. Les voitures garent même à proximité de la chaussée, signe de débordement. Dans ce chef-lieu, il n’existe pas un parking à même de résorber ces dizaines de voitures qui squattent la place publique, où est érigée la statue de Jean Amrouche. Le jour du marché hebdomadaire, qui se tient chaque samedi, le problème se corse davantage. Avec les centaines d’habitants des villages avoisinants en plus du chef-lieu de daïra, qui s’y rendent pour s’approvisionner en denrées alimentaires notamment. Là encore, c’est l’encombrement et les bouchons qui se froment pendant près de 6 heures au moins, le temps que prend la tenue de ce souk hebdomadaire. Le marché qui se tient dans une place publique, en face de la maison de jeunes, grouille de monde. Les gens obstruent carrément la chaussée (la RN106), ce qui bloque par moments et perturbe énormément la circulation automobile. Par le passé l’ancien exécutif avait convenu de changer le lieu du marché hebdomadaire vers un espace sis aux environs du cimetière des martyrs, mais cela n’a pas été du goût des habitants qui avaient rejeté cette idée, arguant que « c’était trop loin de chez eux ! ».            

 S. Y.

Partager