16 blessés sur les RN 68 et 25

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La journée de mardi dernier, a été très éprouvante pour les services des urgences de l’hôpital “Krim-Belkacem” de Draâ El Mizan qui avaient à faire face à une véritable hécatombe.En effet, dans la matinée, l’hôpital a enregistré en une seule fois, une entrée de quatre blessés. Passagers d’un taxi qui a été percuté par un camion au lieu dit Tala Béchar, à trois kilomètres à la sortie ouest de l’agglomération, sur la RN 68, menant à Tizi Gheniff.Dans l’après-midi, plus exactement à 16 h 30, sur la RN 25, à la sortie nord et à trois kilomètres de la ville, près du barrage, c’est un fourgon de transport de marque Peugeot “Boxer”, assurant la liaison entre Draâ El Mizan et le village Tafoughalt qui est entré en collision frontale avec un camion de gros tonnage de marque Fiat venant de Tizi Ouzou.Au vu des dégâts matériels constatés sur place, le pire était à craindre d’autant plus que le véhicule de transport était chargé. Les secours ont commencé à évacuer certaines victimes vers le centre hospitalier, avant l’arrivée de la Protection civile qui s’en est chargée.Ainsi, c’est à un total de 12 blessés, que les urgentistes qui ont reçu du renfort, ont dus faire face rapidement, pour soulager les malheureux passagers parmi lesquels se trouvaient des lycéennes.Dans la soirée, malgré la panique des villageois de Tafoughalt qui s’étaient déplacés en grand nombre à l’hôpital, presque tous les blessés avaient regagné leur domicile. Il est à rappeler qu’il y a à peine quelques jours, un véhicule de la BMPJ de Tizi Gheniff avait dérapé sur la RN 68, à Tala Béchar où un policier a été blessé.Par ailleurs, il n’est pas vain de rappeler à chaque fois que toutes les voies de communications qui mènent à Draâ El Mizan restent toujours aussi dangereuses notamment en hiver lorsqu’il pleut. Les chaussées sont glissantes, comme par ailleurs, leur étroitesse rend la circulation aléatoire avec le nombre considérable de poids lourds qui y circulent durant la journée, sans oublier aussi l’excès de vitesse l’apanage de certains chauffards.

Essaïd N’Aït Kac

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