ça ne s’apaise pas au village Colonel Amirouche

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Les habitants du village Colonel Amirouche (ex-Riquet) ont observé jeudi, un sit-in devant le siège de l’APC d’Akbou pour réclamer «la régularisation de leurs terrains», situés à l’entrée Ouest d’Akbou, apprend-on de M. Ben Hamouche, un des notables du village. Ce dernier nous apprendra que les protestataires avaient décidé de recourir à la fermeture du siège de l’APC, avant que le maire, Abderrahmane Bensbaâ, ne les invitent à une réunion. Ils étaient en effet près d’une centaine à investir la place Colonel Amirouche qui jouxte la mairie d’Akbou. Ces propriétaires présumés de parcelles de terrain sont en litige avec les domaines d’Akbou qui revendiquent mordicus ces terrains, (voir notre édition du 13 novembre). Ces terrains, notifiés par le lot N°196 «bien communal», s’étendent sur 40 hectares. «Il y a maintenant presque une année que nous menons une lutte acharnée pour que les autorités compétentes régularisent nos terrains. En outre, plusieurs de nos dossiers de demandes d’aides dans le cadre du programme Fonal sont bloqués, à cause du refus de délivrance des CP», expliquera M. Ben Hamouche. D’après notre interlocuteur, une réunion avait déjà eu lieu avec le wali de Béjaïa, le directeur des domaines et le DUC, le 23 décembre dernier. Cette rencontre s’est soldée par une proposition faite aux parties en litige de procéder à «la régularisation des dits terrains suivant la loi 15-08. « Nous acceptons la régularisation mais à condition que ce se fera à des prix symbolique», nous indiquera notre interlocuteur. Les dits propriétaires des terrains espèrent, par cette énième action, qu’un accord sera trouvé cette semaine. Ils escomptent une réunion qui les regroupera avec le chef de daïra d’Akbou, M. Si Nacer Derradji. «Dans le PV de la réunion d’aujourd’hui, (jeudi dernier, ndlr), le maire a accepté le dépôt de nos dossiers du Fonal en attendant cette réunion avec le chef de daïra lequel sera sollicité pour donner son accord favorable pour inviter le maire à signer les permis de construire», conclura notre interlocuteur.

Menad Chalal

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