La situation ne s’améliore pas dans la commune d’Agouni Gueghrane, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Plus d’un an après les élections municipales, l’APC patauge encore dans le flou le plus total, au grand mépris des villageois. Il convient de le rappeler que les résultats du 29 Novembre 2012 n’ont donné la majorité à aucun parti. Les indépendants, le RCD et le RND avaient obtenu 4 sièges chacun, alors que le FLN n’avait eu qu’un seul. Depuis, seul le P/APC, d’obédience RND, a été installé. Les vice-présidences ne sont toujours pas réparties et les commissions n’ont pas encore été installées. Plusieurs tentatives ont avorté en raison de l’absence d’un terrain d’entente. « Les élus du RCD et les indépendants, formant une majorité refusent toujours les propositions » du maire concernant la désignation de l’exécutif, explique ce dernier. Du côté du maire, « cette situation de blocage serait préméditée par certains cercles qui ne digèrent pas, dit-il, le fait que le RND se soit implanté dans cette municipalité. » Toutes les tentatives qui ont été initiées à maintes reprises, qu’elles soient officielles ou officieuses, ont été vaines, au grand dam de la population, et c’est le développement de la municipalité qui en est renvoyé aux calendes grecques. Il est à rappeler que cette municipalité a vécu le même scenario durant le mandat précédent. Elle fut paralysée pendant plus de trois ans, après que les élus FFS, RCD et les indépendants eurent formé une majorité contre l’exécutif, dirigé par l’actuel maire RND. Ces opposants avaient mis en cause l’attitude du P/APC qui, selon eux, voulait faire cavalier seul dans la gestion des affaires de la municipalité. La commune en est donc à son deuxième blocage, en deux mandats. Et vu sa situation géographique, enclavée comme elle est en plein cœur de la montagne, elle cumule retard sur retard.
A. G.

