Une amélioration tangible en matière de soins et de prise en charge des patients est enregistrée au niveau de la polyclinique de Seddouk, sise à hauteur du chef-lieu communal. Au fil des mois, cette structure a vu ses différents services consolidés par l’acquisition de nouveaux équipements et ses ressources humaines renforcées par l’apport de nouvelles recrues. Avant cela, la bâtisse a été rénovée de fond en comble grâce à des crédits publics consistants, mobilisés sur les programmes sectoriels de développement. Sanitaires, étanchéité revêtements, enduits muraux, menuiserie… ont été retapés ou remplacés par des matériaux neufs. Aux traditionnels services de médecine générale et de stomatologie, une maternité est venue se greffer pour la prise en charge des parturientes de Seddouk mais aussi des circonscriptions limitrophes, comme Amalou et M’cisna. « En dépit de nos moyens enviables, il y a encore des usagers qui préfèrent évacuer leurs femmes enceintes vers les hôpitaux d’Akbou ou de Sidi Aïch. Des hôpitaux qui ne disposent, comme nous, que de médecins généralistes et de sages-femmes », fait remarquer un agent paramédical exerçant à la polyclinique de Seddouk. Les autres atouts de cette structure sont le point d’urgence qui reçoit les malades 24/24, un laboratoire d’analyses performant et un service de radiologie dont l’appareil est d’acquisition récente. « Nous disposons pratiquement de tous les moyens et nous dispensons toutes les prestations d’une polyclinique digne de ce nom, et c’est du tout bénef pour les usagers de la santé », s’enorgueilli un responsable de l’EPSP de Seddouk. Un autre apport, non des moindres, est celui relatif à l’acquisition, au cours de ces derniers mois, d’un incinérateur de déchets spéciaux. L’incinérateur assure le traitement et l’élimination de tous les déchets des activités de soins à risque infectieux (DASRI), générés par les structures de soins de proximité relevant de l’EPSP. « Nous assurons, avec nos propres moyens, la collecte et le transport de tous ces déchets. Nous avons réservé les vendredis et les samedis pour l’incinération », explique le directeur de l’EPSP. Notre interlocuteur tient à assurer sur l’innocuité de ce procédé qui ne génère, selon lui, aucune pollution.
N. M.