Le maire interpelle les services de l’hydraulique

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Une pénurie d’eau potable s’est manifestée depuis trois semaines à Tafoughalt. Pour en savoir davantage sur le sujet, nous avons contacté le maire d’Ait Yahia Moussa dont dépend ce hameau qui compte plus de cinq mille habitants.  » Ce n’est pas seulement Tafoughalt qui souffre de ce manque, mais tout le versant Ouest, du chef-lieu et de Tachtiouine en passant par Ath Attela, Ath Rahmoune jusqu’à ce village. L’eau n’arrive pas dans les robinets depuis trois semaines. La conduite depuis les forages d’Oued Bougdoura jusqu’à la station de reprise (SR 3) à Ighil Mouhou est entièrement détériorée. En dépit des efforts consentis, aussi bien par l’ADE que par les services de l’hydraulique pour sa réparation, les fuites persistent. Je saisis cette occasion pour interpeller la Direction de l’hydraulique afin d’accélérer les procédures pour le renouvellement de cette conduite dans les plus brefs délais, car son enveloppe est dégagée et les consultations lancées. Il ne reste que le choix de l’entreprise », nous répondra-t-il. Pour ce qui est du projet de réalisation de la conduite à partir de Draâ El-Mizan pour faire bénéficier Tafoughalt de l’eau du barrage de Koudiet Acerdoune, notre interlocuteur dira que les travaux sont à la traîne.  » Les délais donnés à l’entreprise, en présence du comité du village sont dépassés. Il fallait mettre cette conduite en service au plus tard le 10 novembre dernier et voilà que nous sommes en janvier 2014 et rien ne pointe encore à l’horizon », regrettera l’édile. Dans ce village, les habitants recourent à l’achat de citernes, à raison de 1500 dinars l’unité.  « Nous dépensons presque le même budget pour l’achat de la nourriture. En 2013, on fait toujours la chaîne à la seule fontaine du village pour remplir quelques litres d’eau « , se lamentera un citoyen du quartier d’Ikharvène. Pour rappel, en 2007, une enveloppe de 26milliards de centimes avait été consommée pour la réalisation d’une conduite à partir de Oued Bougdoura, mais au bout du compte, ce projet n’a servi à rien sauf, peut-être, à alimenter la colère des villageois.

A. O.

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