Le transport urbain, une urgence

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La ville de Draâ El Mizan a pris une extension considérable ces derniers temps, après la réalisation de la Nouvelle-ville à l’est et les autres édifices notamment scolaires (CFPA, Technicum) à l’ouest. Bien que de nombreux citoyens se déplacent de leur quartier pour rejoindre leur lieu de travail se trouvant parfois à quatre, voire cinq kilomètres de chez eux, aucune autorité n’a pensé à lancer le transport urbain.Certes, d’aucun diront que ce point avait été débattu dans une délibération publique; cependant, il est à dire que cela était resté au stade de proposition uniquement.Effectivement, être à l’écoute des habitants de la cité EPLF et bien d’autres quartiers de la périphérie, il est certain que cette nouvelle opportunité apportera quelque chose pour ces citadins ainsi que pour la collectivité locale.“Pourquoi l’APC ne lancerait-elle pas ce transport ?”, se demande-t-on. D’autres personnes approchées pensent que cela atténuerait un tant soit peu cette fatigue des lycéens se déplaçant de l’extrême Est à l’extrême Ouest pour rejoindre le technicum. Dans un autre cas de figure, il serait souhaitable d’ouvrir ce créneau à des taxis urbains. Aujourd’hui, se rendre de la cité Cider ou de l’abattoir jusqu’à l’hôpital Krim Belkacem, relève du parcours du combattant, surtout pour les vieilles personnes.De part son importance, ce transport urbain devient plus qu’une urgence. L’actuel exécutif est interpellé pour relancer cette idée qui était pourtant la sienne. En outre, il est aussi attendu des responsables locaux de s’occuper du plan de circulation en insistant sur la réalisation de la rocade est pour éviter les embouteillages au centre-ville causés essentiellement par les semi-remorques et autres transports en commun. Aux heures de pointes, de nombreux automobilistes souhaiteraient quitter leurs véhicules pour circuler à pied.

Amar Ouramdane

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