Située en plein cœur de massif forestier de Tamgout, à l’extrême Est de la wilaya de Tizi-Ouzou, dans la daïra d’Azeffoun, la commune d’Akerrou est considérée comme l’une des plus pauvres municipalités de la wilaya. La localité accuse un flagrant retard sur tous les plans. Ces dernières années, l’espoir renaît. Plusieurs projets, notamment des infrastructures de bases, sont lancés et d’autres annoncés par les autorités locales, plus que jamais déterminées à relever le défi. Selon un élu local, un centre de formation professionnelle est en projet. Il sera érigé au chef-lieu communal, à Tifrit Ath El Hadj. Ce centre verra le jour tout prochainement et assurera des formations aux jeunes de la localité qui, jusque-là sont dans l’obligation de se déplacer jusqu’à Azeffoun pour apprendre s’initier aux métiers de leur choix. La nouvelle a été accueillie avec joie par les jeunes de la région. « Notre commune a trop souffert durant la décennie noire. Nous n’avons rien et nous sommes abandonnés à notre propre sort. L’annonce de tous ces projets, dont certains sont déjà entamés, nous a vraiment redonné de l’espoir. Nous avons besoin de tout. Dans notre commune, on dirait que nous sommes encore en 1962. On souffre de l’enclavement, mais nous ne perdons pas espoir », nous dira Karim, un jeune de cette localité peu connue et citée rarement dans la presse. Par ailleurs, le projet d’un CEM est aussi en voie d’être concrétisé. Une assiette foncière a d’ailleurs été dégagée pour sa réalisation et les entreprises sont déjà retenues, ajoute notre interlocuteur. La bibliothèque communale, quant à elle, est déjà achevée, au grand bonheur des jeunes d’Akerrou qui sont connus pour leur attachement à la culture. D’autres projets sont aussi signalés pour cette commune.
S. Sahaf
