La Dépêche de Kabylie : Une délégation de la direction générale de la réglementation et des affaires générales (DRAG) a effectué récemment une visite dans votre daira. Pourriez- vous nous expliquer les raisons de cette visite ?
M. Kacioui : La délégation est venue dans le cadre du programme visant l’amélioration des prestations des services administratifs et l’accueil des citoyens. Ses membres nous ont transmis quelques recommandations que nous mettrons en œuvre dans les prochains jours.
à ce propos, combien de jours doit attendre un citoyen pour obtenir un document tel la CNI, le permis de conduire ou le passeport ?
Le récépissé du permis du conduire est délivré sur place et la carte d’identité n’excède pas une journée. Quant au permis de conduire et le passeport ordinaire, il y a parfois une pénurie d’imprimés. Donc tout dépend de la disponibilité du document vierge. Néanmoins, en cas d’urgence, notamment, assistance à un séminaire, invitation, ou transfert d’un malade pour soins à l’étranger, etc&hellip,; nous ne lésinons sur aucun effort afin que les demandeurs puissent récupérer leurs pièces très vite.
Et le passeport biométrique,il est délivré en combiende temps ?
Il faut patienter de 50 à 60 jours maximum.
Concernant les directives données par la tutelle pour la mise à jour et la numérisation des fichiers. Où en sont vos communes ?
Concernant la numérisation des naissances, l’opération est complètement achevée. Quant aux décès, ils sont en phase de finalisation, dans nos trois communes : Imsouhal, Iferhounène et Illiltène. Après finalisation de la procédure, le citoyen n’aura qu’un déplacement à faire à son lieu de naissance pour se faire délivrer un document d’état civil.
Revenons aux états généraux sur l’environnement tenus dernièrement dans votre daïra. Ont-ils porté leurs fruits ?
Nous espérons atteindre nos objectifs, du moins réduire le nombre des décharges qui enlaidissent tout notre territoire, d’ici quelques temps. Nous comptons multiplier les rencontres dans toutes les communes et les villages de notre daïra pour sensibiliser et mobiliser les citoyens. Nous essaierons de leur faire prendre une plus grande conscience de leur rôle dans la protection de l’environnement, en leur faisant adopter par exemple de bonnes habitudes, comme le traitement de leurs déchets ménagers par le tri sélectif.
Le problème des dépotoirs ne se pose pas seulement à l’intérieur des villages, il touche surtout les axes routiers qui sont soumis quotidiennement envahis de détritus, à cause de l’incivisme de certains individus…
Des instructions ont été données aux maires de nos 03 communes afin que chacun puisse anticiper et prendre toute initiative ou disposition qui s’impose à son niveau dans le cadre des textes législatifs réglementant ces types d’infractions afin de mettre fin à ces actes de vandalisme qui n’honorent ni leurs auteurs ni notre région. Ces gens ne polluent pas uniquement la nature, mais aussi ils transgressent les lois qui interdisent toute obstruction de la voie publique. Certains portent également atteinte à la morale et aux bonnes mœurs en créant de lieux de débauches. Ce genre de pratique est en totale contradiction avec la loi et pourrait conduire à la prison.
Où en est le projet de la décharge contrôlée de Guerdja ?
Le projet de cette décharge inter communale est au niveau de la commission des marchés publics de la wilaya de Tizi-Ouzou pour approbation.
Avez-vous un message à passer aux populations de la daïra ?
Nous espérons que les gens vont prendre conscience de la situation environnementale et éviter de l’aggraver. C’est un vrai fléau qui menace le cadre de vie des citoyens et même leur santé. J’insiste sur la nécessité et l’urgence de la prévention et de la sensibilisation. Sensibiliser et encore sensibiliser. L’environnement est l’affaire de tous. Avant de nous séparer, je tiens à profiter de cette occasion pour souhaiter une bonne année à tout le monde. Aseggas Ameggaz.
Entretien réalisé par Madjid Aberdache

