Riches festivités à Ouzellaguen…

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Un riche programme culturel a été concocté par l’association ‘’Horizons’’, pour célébrer la fête de Yennayer 2964. 

Les festivités, qui ont commencé avant-hier et qui dureront encore jusqu’à demain 12 janvier, se déroulent dans la ville d’Ighzer Amokrane, chef-lieu communal.

C’est la troupe « Lewhama » qui a ouvert le bal, jeudi, avec un show spécial familles, à la maison de jeunes. Hier, vendredi, place a été donnée à deux conférences-débats dans la bibliothèque communale. L’une avait pour thème ‘’Kuceila : un homme, une histoire, quel impact sur Tamazgha d’aujourd’hui ?’’. Elle fut animée par Abdenour Abdeslam. La seconde avait pour sujet ‘’Le combat amazigh : bilan et choix d’avenir’’. Elle fut co-animée par Saïd Khellil et Said Boukhari. Dans la même journée, un ‘’cross de Yennayer’’ a également été programmé regroupant toutes les catégories d’âges. Aujourd’hui samedi, d’autres conférences-débats sont au menu. ‘’La crise berbériste et l’histoire du Mouvement National 1949’’ et ‘’L’importance du patronyme et de la toponymie dans la résistance d’une culture à son envahisseur’’, tels sont les thèmes qui seront développés par trois conférenciers. Il s’agit de Maître Rachid Ali Yaha, M. Bezza Benchikh et M. Aziz Tari. Une autre communication, autour du thème ‘’Enjeux de l’officialisation de Tamazight’’, sera animé par M. Hacène Hirèche et Maître Rachid Ali Yaha qui interviendra une seconde fois. Au programme de ces festivités également, l’inauguration, à Ighzer Amokrane, d’une stèle à l’effigie du Roi Akcil/Koceila. Par ailleurs, et depuis le début de cette célébration de Yennayer, l’école primaire Touahri Arezki abrite une exposition d’arts traditionnels amazighs et un concours de cuisine traditionnelle. Demain dimanche, 12 janvier, la journée est réservée pour un gala artistique, en guise de clôture de ces festivités. Djamel Allam, Ali Ideflawen, Tahar Ath Maibèche et Zawan Fusion sont annoncés pour y prendre part.                                                                      

N. Maouche

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