La cité des 32 logements à l’abandon

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Créée en 1990, la cité des 32 logements appelée communément « cité des enseignants », dans la ville de Seddouk, située entre le lycée « Mouhali » et « le Technicum », est dans un état lamentable et nécessite des aménagements qui tardent à être réalisés. Les trente deux familles qui y vivent, relevant du corps d’enseignant de ces deux lycées, ne savent pas à quel saint se vouer pour que la municipalité et l’OPGI, l’organisme locataire des logements, fassent leurs devoirs d’organismes chargés de l’entretien des édifices publics qui améliore le cadre de vie des citadins et chacun dans le domaine qui lui revient. Ait Khelifa Farid, un habitant de la cité et enseignant de son état n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que leur cité est totalement délabrée et n’a jamais reçue une once d’aménagement, ce qui fait que les locataires souffrent le martyr, notamment en hiver. « Plusieurs présidents d’APC ont succédé à la mairie de Seddouk et à qui on a louvoyé notre sort. Tous nous ont promis de nous sortir de l’ornière avec un aménagement digne de ce nom qui mettra fin à la gadoue que nous trainons dans nos souliers, mais aucun n’avait passé à l’acte en nous accordant les projets promis de réaliser. L’OPGI de son côté a été mise au courant, par nos soins, de la vétusté de la dernière dalle des bâtiments qui laisse infiltrer l’eau à l’intérieur des logements des derniers étages. Nos demandes semblent être le dernier souci de cet organisme, qui ne daigne même pas refaire la peinture des façades extérieurs enfumées. Nous réparons l’étanchéité avec les moyens de bord », a déclaré notre interlocuteur qui ne décolère pas devant l’abandon de leur cité à son triste sort. Le constat est identique pour plusieurs cités urbaines étatiques ou privées de la ville de Seddouk qui souffrent de l’état lamentable des ruelles et des endroits conçus comme espaces verts mais qui ne l’ont jamais été.                        

L.  Beddar.

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