Entre besoin réel et supercherie !

Partager

La mendicité dans la ville de Tazmalt est devenue un véritable métier. Un grand nombre de personnes sans vergogne, qui errent dans les artères de la ville pour quémander de l’argent. 

En effet, ces gens, que d’aucuns estiment qu’ils ne sont pas vraiment dans le besoin, arrivent à amasser beaucoup d’argent et vivent de ce vice à l’abri du besoin. Chaque jour, ils font la manche en faisant des tournées dans toute la ville. On les trouve demander l’aumône dans les cafés, les restaurants, sur les trottoirs, devant les mosquées et là où l’appât de l’hameçon est susceptible d’être mordu par les âmes charitables! Ces « mendiants » arrivent, tout de même, à amasser beaucoup d’argent en petite monnaie qu’ils échangent en billet chez certains commerçants, lesquels sont en perpétuelle recherche de la petite monnaie essentielle pour leur activité. Toutefois, de tous ces « mendiants », il y a des groupes de femmes, jeunes et moins jeunes avec souvent des bébés, qui font du porte-à-porte pour mendier. Elles frappent à toutes les portes et demandent, non sans jouer la comédie, de l’argent, des habits, des denrées alimentaires. On dirait qu’elles effectuent des razzias. Il n’y a qu’à voir ce qu’elles amassent lorsqu’elles finissent leur besogne. Des sacs pleins d’effets vestimentaires et de denrées alimentaires de quoi vivre des semaines entières sans trimer ! Cela sans évoquer l’argent qu’elles glanent et qui se chiffre en milliers de dinars par jour. Ces quantités qu’elles amassent au quotidien, servent-elles réellement à les faire vivre ? La question demeure posée !            

 Syphax Y.

Partager