Le réseau routier dans un état lamentable

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Les pluies enregistrées, ces derniers jours, ont mis à nu l’état des lieux que ce soit au chef-lieu communal ou bien dans les villages. « A la première averse, des flaques d’eau se forment ici et là tout au long de l’axe principal. Pire encore, en l’absence des avaloirs, des objets hétéroclites charriés vers la chaussée empêche la fluidité de la circulation», tonnera un citoyens rencontré au chef-lieu. Et d’ajouter encore pour exprimer son courroux quant à cette situation qui a trop duré : « En hiver, on patauge dans la gadoue et les eaux boueuses et en été ont fait face à des tourbillon de poussière. Les responsables locaux ont annoncé à maintes reprises, qu’ils prendront en charge la réhabilitation des routes, mais en vain». Un transporteur, desservant la ligne reliant Tizi N’Tleta à Boghni, déplore : « L’état de la route au niveau du carrefour à la sortie du chef-lieu est lamentable. Des nids de poule et autres crevasses jonchent les routes. Au niveau de l’arrêt des fourgons d’Aït Abdelmoumène et de Cheurfa, le constat est le même. En plus de l’anarchie qui règne en maître sur les lieux, la chaussée est complètement délabrée. « Nous souffrons vraiment de l’état des lieux qui ne cesse de se dégrader. Il faut que les responsables concernés procèdent aux travaux de l’aménagement de la route », dira un transporteur. Lui emboîtant le pas, un autre transporteur interviendra pour exprimer son mécontentement quant à cette situation qui a trop duré : « En plus de la dégradation de la route, il n’y a ni panneaux de signalisation, ni plan de circulation. Des bouchons monstres se forment au grand dam des usagers. Dans les villages, c’est également le même constat. Il suffit d’une petite virée sur les lieux pour s’en apercevoir. Les responsables concernés doivent intervenir incessamment pour y remédier à cette situation qui a trop duré ».

A.G.

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