L’informel a la peau dure

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Après une longue accalmie, qui s’est installée juste après l’opération d’éradication du commerce informel, l’année dernière, le phénomène, constate-t-on, est réapparu dans les rues de la ville de Sour El-Ghozlane, ces derniers jours. 

Les citoyens ont été surpris par la réapparition des marchands ambulants qui causent moult désagréments aux piétons ainsi qu’aux automobilistes à long de la journée. Les commerçants informels, qui étalent leurs marchandises à même le sol, squattant chaussées et trottoirs, ce qui gêne énormément les piétons et la circulation routière. Les rues et arcades de l’entrée Est du chef-lieu se sont à nouveau transformés en un vaste centre commercial de l’informel où des centaines de marchands occasionnels de vêtements, de fruits et légumes occupent les trottoirs. Cette anarchie qui réapparaît, ces derniers jours, décourage les commerçants qui exercent dans la légalité et qui payent des sommes considérables pour le loyer de leurs locaux et les impôts. «Les nombreuses actions menées par les pouvoirs publics visant l’irradiation du commerce informel n’ont pas abouti. Au contraire, ces marchands occupent de plus en plus d’espaces et ferment les accès vers nos magasins. Les responsables locaux doivent intervenir incessamment pour remédier à cette situation qui a trop duré», dénonce un commerçant de la cité des 200 logements LSP. Au centre-ville, près de l’arrêt des taxis urbains, malgré l’existence des espaces dédiés au commerce et autres marchés, les rues et trottoirs n’ont pas été épargnés. La route menant vers l’arrêt de bus est, en effet, envahie par des vendeurs qui s’y installent quotidiennement. Comme il y a une seule entrée pour les piétons et les bus, les citoyens doivent s’armer de beaucoup de patience pour supporter l’anarchie qui y règne en maître absolu. Des encombrements monstres empêchent les bus d’accéder facilement à l’agence de transport, alors que les voyageurs, eux, doivent descendre hors de l’agence pour gagner du temps et éviter les désagréments. En plus de cet inconvénient, des ordures de toutes sortes sont jetées à même le sol et les trottoirs. Des commerçants exerçant dans le petit marché de proximité construit près de cette zone, exposent leurs marchandises en dehors de leurs limites, ce qui rajoute à la tristesse des lieux une touche tragique.

   

Oussama .K.

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