«L’incinération des déchets n’est pas nuisible à la santé»

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Pour rassurer les citoyens au sujet de l’impact de l’opération d’incinération des déchets organiques à l’usine de production avicole implantée à Taboukert, nous avons pris attache avec le directeur de cette unité M. Yebda Ibrahim, qui nous a reçus dans son bureau et qui rassure qu’il n’y a aucun danger à craindre. « La fumée et l’odeur qui inquiètent les citoyens sont inoffensives sur leurs santés», dit-il, d’emblée, en précisant que les odeurs désagréables résultent de l’incinération des déchets récupérés après l’abattage de volailles. M. Yebda a souligné que dans le monde entier, là où il y a un travail de charcuterie et le traitement de déchets issus de cette industrie, de telles odeurs existent. Il s’est désolé toutefois de ne pas pouvoir traiter les déchets sans provoquer ces émanations désagréables. Il dira d’ailleurs, pour étayer ses dires, que l’unité de Taboukert est exposée à une surveillance accrue. « Nous sommes exposés à une surveillance continue de la part des services de la direction de la santé qui a donné son accord pour notre agrément », dit-il en ajoutant que la délivrance de l’agrément de l’activité chaque six mois, ne se fait pas sans l’accord d’autres services de contrôle et de surveillance de la wilaya. C’est le cas notamment de la direction du commerce, celles des services agricoles et de l’environnement, la gendarmerie et la protection civile. Notre interlocuteur tiendra d’ailleurs à affirmer que l’Orac « est parmi les entreprises qui subissent la coercition de toutes les autorités de surveillance de la wilaya ».  « Les odeurs qui se dégagent lors de l’incinération des déchets organiques de volailles ne nuisent, ni à la santé humaine, ni à l’environnement. Si on diverse, par contre, ces déchets en pleine nature, les citoyens devront s’inquiéter», estime-t-il. Par ailleurs, notre interlocuteur parlera du rôle de l’entreprise qu’il gère, étatique, créée en 1994, dans l’absorption du chômage. « Nous disposons, actuellement, de 200 employés confirmés. Nous approvisionnons tous les marchés nationaux. D’ailleurs, c’est grâce à nous que le marché est approvisionné en quantités suffisantes en poulet, au mois du Ramadhan dernier, ce qui a stabilisé les prix de ce produit durant cette période. De plus, l’Orac, dont la production annuelle dépasse les 5 mille tonnes, alimente le secteur de la défonce nationale », conclura notre interlocuteur.

T. Ch.

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