Akka Ithella, nouveaux sketchs pour le Ramadhan

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Le tournage d’une série de sketchs, intitulée ‘’Akka Ithella’’, qui sera diffusée par la télévision nationale durant le prochain mois de Ramadhan, a démarré, avant-hier, a-t-on appris auprès de l’un des comédiens à l’affiche de cette nouvelle production.

«Akka Ithella » est une série d’histoires courtes, de 05 à 06 minutes chacune et traitant à chaque fois d’un thème différent à contenance sociale.«Dans chaque numéro, une nouvelle trame, tirée du vécu quotidien », nous confiera l’un des comédiens, Amar Naït Sid. Il nous précisera : « dans chaque numéro, le décor change et la situation évolue. Dans chaque épisode, ce sont deux personnages qui campent l’histoire, en plus de plusieurs figurants ».  La distribution de ce nouveau rendez-vous réservé au mois sacré du Ramadhan  comprend trois humoristes de renom : Amar Naït Sid, plus connu sous le nom de Amar Colombo, Ouarab Hocine et Saïd Kelas. Ils seront sous la direction du réalisateur de « La tour d’argent » prix du jury au festival du film amazigh de Sidi Belabas, Hafid Aït Braham.  Le tournage a donc débuté avant-hier. Pour le premier épisode, les faits se déroulent dans une cafétéria puis dans un restaurant, se trouvant au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une nouvelle histoire pour chaque épisode, jouée à chaque fois dans un décor spécifique. Chaque histoire mettra en évidence un travers de l’être humain, tel le mensonge, la malice, la naïveté la gourmandise, la cupidité ou la vanité. Un dialogue entre deux personnes ordinaires, monsieur et madame tout le monde, pris dans le tourbillon de la vie quotidienne.A la lecture du synopsis de cette nouvelle production d’histoires courtes, l’auteur fait la lumière sur l’intitulé et le contenu de plusieurs épisodes de la série. Dans ‘’Maman bobo’’, Hocine essaie d’apprendre le français à partir d’une chanson d’Alain Souchon. Il raconte l’histoire de son grand frère parti en France en Harraga, et pour avoir des papiers, épouse une vieille femme. Dans ‘’Moi, ma femme…’’, Abdenour, le personnage principal ne veut pas avouer à son collègue de travail que chez lui c’est sa femme qui tient les commandes. Dans ‘’J’appelle un chat un chat’’, Hocine et Abdenour labourent la terre, pour une fois planter des fèves et une autre fois des betteraves… Dans ‘’Bébé fantôme’’, Hocine veut inscrire sa fille Dehbia à l’école, mais elle n’est pas portée sur le livret de famille, parce qu’à sa naissance Hocine travaillait au Sahara. ‘’La canne’’ est une autre histoire courte où Abdenour détaille tout ce qu’il peut faire avec une canne : cueillir des figues de barbaries, tomber les olives… battre ses ennemis ou s’appuyer dessus. Dans ‘’Le ventriloque’’, Abdenour est dans une supérette, il a une liste de produits, élaborée par sa femme, mais l’épicier soupçonne Abdenour d’être un ventriloque. Dans ‘’L’orange ou la pomme’’, Abdenour pique l’orange que Hocine a posée sur la table avant de s’assoupir. A son réveil, Hocine exige son orange, mais Abdenour ne trouve que des pommes dans le commerce. Dans ‘’Au bord de l’eau’’, Abdenour raconte qu’il a attrapé un espadon par la queue et qu’après avoir nagé toute la journée, il était arrivé à Marseille…

Karima Talis

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