A peine quelques semaines après l’opération d’éradication du commerce informel faite par les éléments de la gendarmerie nationale, les baraques et les étales servant de points de vente font leur retour le long de la route nationale RN18, reliant le chef-lieu de la wilaya à la commune d’Aïn Bessem. Des centaines de commerçants, qui exercent illégalement, continuent, en effet, d’investir les abords de cette route en exposant plusieurs marchandises. Des embouteillages monstres se forment, par conséquent, quotidiennement, au niveau des localités de Sidi Ziyan, Saïd Abid et Aïn Lahdjar. Ces commerçants ambulants, qui se multiplient au fil des jours, donnent une image hideuse à la région. Sans compter les risques que cela cause à la circulation routière du fait que même au niveau des virages les plus dangereux, les automobilistes n’hésitent pas à garer leurs véhicules pour faire leurs emplettes. Ces vendeurs arrivent quand même à écouler leurs marchandises, qui ne sont pas toujours bonne à acheter, du fait de son exposition à toutes sortes d’agents polluants (soleil, fumées d’échappement, poussière, etc.). A l’exemple de l’huile d’olive, qui est proposée à la vente dans des bouteilles en plastique, exposées à longueur de journée au soleil, quand celle-là n’est pas frelatée. Les poulets ne sont pas en reste, même si leur commercialisation à l’air libre est prohibée, à cause de la grippe aviaire et autres dangers que le consommateur encourt dans ce genre de transaction non contrôlée. Pour rappel, lors de la dernière visite du Premier ministre à Bouira, ces baraques et gourbis ont été éradiqués. Mais quelques temps plus tard, ces commerçants ont repris leurs activités sur les lieux.
Oussama. K.