L’armée continue ses ratissages

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Les troupes de l’ANP ratissent, depuis quinze jours, de nombreux maquis se trouvant entre Boumerdès et Tizi-Ouzou. En aval, les brigades de la police judiciaire y ont relancé leur traque des réseaux du terrorisme. Nos sources ont laissé entendre que pas moins de trois éléments d’une filière clandestine de l’ex-GSPC auraient été arrêtés, la semaine passée, à l’est de Boumerdès. L’un d’entre eux aurait été appréhendé sur l’axe Draa Ben Khedda-Boukhalfa. L’exploitation de ces aveux aurait vite permis de mettre hors circuit les deux autres acolytes, non loin de Dellys, a-t-on encore signalé.  Âgés entre 23 et 30 ans, les trois mis en cause avaient agi pour le compte des terroristes, en facilitant à l’aide de téléphones portables et moyens particuliers de locomotion, leur déplacement entre les douars des deux contrées précitées. Ils étaient fortement suspectés d’accointances avec les résidus de l’ancienne phalange d’El Ansar qui sévissent encore, notamment dans les monts s’étendant de Makouda à Yakouren.  Sur la base d’indices fournis par ces éléments de réseaux islamistes démantelés et autres terroristes capturés, les forces locales de sécurité ont multiplié leurs postes de contrôle et de surveillance de nombreux coins suspects de la Kabylie maritime. En plus du ratissage de certains maquis du nord-est de Tizi-Ouzou, les détachements locaux de l’ANP viennent d’investir encore, a-t-on signalé « les forêts de Zemmori, de Legata et de Ain El Hamra, après avoir démantelé il y a moins de dix jours, deux sanctuaires de l’ex-GSPC au niveau des maquis voisins d’Ouled Abdellah, relevant de la commune semi rurale d’Ouled Aissa. L’armée semble, actuellement, en mesure d’exterminer à très court terme les sériâtes irréductibles des katibet El Ansar et d’El Arkam, commandées toutes les deux, depuis 2008, par le dénommé Gouri Abdelmalek, en remplacement de Youcef  Khlifi, ex-bras droit de Droukdel.

Salim Haddou

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