Le bureau wilayal de l’Union nationale des personnels de l’Education et de la Formation (UNPEF) de la wilaya de Tizi-Ouzou, réitère son attachement à sa plate-forme de revendications, soulevée à maintes reprises.
Cette organisation syndicale a tenu à rappeler la nécessité de traiter avec « sagesse » et « un grand sens de responsabilité » tous les dossiers restés en suspens, relatifs :
Aux primes et indemnités, aux œuvres sociales, à la médecine du travail, à l’intégration des corps communs dans le corps de l’éducation, à l’intégration des contractuels et au paiement de tous les arriérés de salaires comme convenu au cours des rencontres syndicat / ministère de l’Education nationale.
« Notre syndicat crie à l’injustice dont sont victimes les travailleurs et à l’urgence de stabiliser un secteur stratégique où la pauvreté a élu domicile », a-t-on appris auprès du communiqué de l’UNPEF.
Le bureau de l’UNPEF de la wilaya de Tizi-Ouzou interpelle dans ce sens, le wali quant à la prise en charge immédiate du dossier relatif aux « situations financières pendantes, dont 39 611 sont au niveau du trésor public et au respect des engagements qu’ils ont pris avec le syndicat ».
Mais dans le cas où sa plate-forme de doléances ne serait pas satisfaite, l’UNPEF a brandi la menace d’observer dans les prochains jours, des manifestations de rue, afin de faire valoir, selon ce syndicat, « un droit qui ne voit pas le jour à cause de la lenteur avec laquelle l’opération de liquidation de ces arriérés est faite ».
Cet organisme syndical a, à cet effet, appelé l’ensemble des travailleuses et travailleurs à plus de vigilance pour « déjouer toute manœuvre allant à l’encontre de leurs intérêts, à plus de détermination et de volonté afin d’apporter des changements profonds dans notre vie socioprofessionnelle et de réaliser nos aspirations à plus de liberté et de démocratie ».
La même source a également indiqué que « tous les secteurs d’activités, à l’instar du nôtre, dénoncent la mal vie et expriment, par les moyens en leur possession, le refus d’un système qui les maintient depuis des lustres dans une situation précaire malgré l’aisance financière enregistrée par le pays ».
Ce syndicat a cité à titre illustratif, « la sortie quotidienne des élèves dans la rue pour revendiquer un enseignement allégé et de qualité. Mais, au lieu d’engager un débat de fond sur l’école, les décideurs font dans le bricolage en prenant des mesures irréfléchies juste pour atténuer la grogne exprimée à l’occasion ». « N’est-il pas temps de mettre un terme à une politique éducative dont le seul mérite est d’avoir produit la régression? », se sont interrogés les membres de l’UNPEF.
Quant aux travailleurs du secteur, l’UNPEF dira que « ces derniers ont, dans un passé récent et par le biais de notre syndicat, mené une action grandiose autour d’un programme revendicatif ambitieux ».
« Seulement, au lieu de satisfaire les revendications et d’apporter les solutions appropriées aux problèmes soulevés, les pouvoirs publics, tout en reconnaissant la légitimité de ce qui est revendiqué ont recouru à la répression pour arrêter la dynamique émancipatrice initiée », ont déploré les membres de l’UNPEF.
Lemya Ouchenir