Les protégés de Jean-Yves Chay, un technicien qui a encore surpris plus d’un par la titularisation d’entrée de jeu du jeune milieu de terrain Lamara Douicher et celle de Habri, auraient même pu prétendre à mieux si ce n’est ce sauvetage in extremis de Mezair, sur un tir magistral de Belhadj et cette main de Bensaïd dans sa surface, non sanctionnée par le référé. Mais ce point récolté, lors cette empoignade où le fair-play a prédominé, face aux Aigles des Hauts-plateaux, est toujours bon à prendre pour les kabyles qui restent sur leur lancée avec quatre matches sans défaites. Du côté des locaux, trois occasions méritent d’être notées. Les deux premières ont été l’œuvre, en première mi-temps de Bourahli et de Fellahi. La plus nette est à mettre à l’actif du second, lequel sur un coup franc bien botté a poussé le kepper Gaouaoui à renvoyer le ballon en catastrophe. En seconde mi-temps c’était au tour de Hadj Aïssa d’inquiéter le portier kabyle. Dans l’ensemble et au vu de la prestation des deux formations, le nul paraît plutôt logique. Mais au-delà de ce résultat technique du match, les gars du Djurdjura peuvent se targuer d’une double satisfaction. En effet, en plus de ce précieux point obtenu face aux Noir et Blanc, les changements apportés au sein du onze entrant par le coach kabyle n’ont pas déçu. Douicher, Belhadj et Habri ont prouvé à travers leur production sur le terrain que la JSK dispose bel et bien d’un effectif riche et varié et que tous les joueurs se valent et peuvent à tout moment assumer leur mission avec aisance et sans complexe. Avec cette nouvelle démonstration du français, l’esprit de vedettariat au sein du club kabyle est désormais révolu et ce, grâce à un savoir-faire d’un staff technique de métier qui ne finira pas d’étonner et de surprendre les observateurs les plus avertis de la balle ronde.
Salem Klari