Que de manques à combler à Rodha

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Les conditions de vie dans la petite bourgade de Rodha sont loin de faciliter l’existence aux quelques 800 habitants qui y…survivent !

Située à environs 7 kms à l’extrême est de la commune d’Ath Mansour, aux confins de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, Rodha enregistre un marasme quasi-total dans tous les domaines. L’eau potable, l’assainissement, l’électricité le gaz de ville, le transport public sont autant de points qui connaissent des insuffisances criantes, lesquelles continuent à empoisonner le quotidien des villageois. Toutefois, le problème crucial auquel demeurent toujours confrontés les habitants c’est l’alimentation en eau potable. En effet, il n’existe pas encore, au jour d’aujourd’hui, un réseau d’AEP digne de ce nom, qui étancherait là soif des Rodhaouis. Comme auparavant, les habitants sont alimentés, régulièrement, par une citerne de 10 000 L, mise à leur disposition par l’APC d’Ath Mansour en attendant le branchement de leurs foyers aux eaux du barrage de Tilesdit, dont les travaux s’éternisent. « C’est la galère au quotidien pour nous. On doit se démener comme on peut pour se procurer l’eau à boire », tempête un habitant du village. L’assainissement et l’électricité sont, également, la préoccupation majeure des habitants, notamment ceux qui occupent les nouvelles constructions. Le gaz de ville n’est pas encore arrivé à ce village, nonobstant le raccordement du chef-lieu communal, distant de 7 kms seulement de Rodha, à cette énergie moderne. Cette bourgade, en dépit de sa position stratégique, souffre d’un isolement incroyable à cause, justement, de l’inexistence du transport public. Les fourgons, qui desservent la commune d’Ath Mansour, n’y mettent pas les roues pour transporter les villageois.

Y. S

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